Critique : I Am Not Okay with This – Saison 1

Ouais carrément, je ne suis pas d’accord avec ça

Fiche

TitreI Am Not Okay with This Titre VO
CréateurJonathan Entwistle, Christy Hall
Acteurs Sophia Lillis, Wyatt Oleff, Kathleen Rose Perkins
Saison1 Nombre d’épisodes7
Date de sortie26 / 02 / 2020 Durée19–28 mn
GenreComédie ChaîneNetflix

Sydney, son quotidien fait de moments honteux au lycée, de soucis familiaux, d’amour à sens unique pour sa meilleure amie… sans oublier ses nouveaux super-pouvoirs !

Critique

Sur papier, I Am Not Okay with This a tout pour me plaire.

Il s’agit d’une adaptation du comic de Charles Forsman, déjà auteur de The End of the F***ing World. Je n’ai pas lu le comic, mais j’ai vu la série (également dispo sur Netflix en passant) et j’ai adoré. Je conseille vivement.

À la création, encore un transfuge de The End of the F***ing World. En effet, le co-créateur Jonathan Entwistle en a réalisé les cinq premiers épisodes. Pour I Am Not Okay with This, en plus de la création, il a été jusqu’à réaliser tous les épisodes.

Pour couronner le tout, deux des stars de la série du jour ont été épatants dans le nouveau Ça. Il s’agit de Sophia Lillis et Wyatt Oleff (anecdote, son nouveau personnage a d’ailleurs le même prénom : Stanley).

Comment voulez-vous que je ne kiffe pas la série ?

Ben, c’est possible.

Deux gros problèmes.

Si on retrouve, plus ou moins, la même réalisation que sur The End of the F***ing World (en même temps, le contraire serait étonnant) donc d’un excellent niveau, l’écriture ne suit pas. L’humour noir qui faisait son charme est beaucoup moins efficace ici. J’étais vraiment étonné de ce constat avant de découvrir que la créatrice et la scénariste de tous les épisodes de The End of the F***ing World, Charlie Covell, ne fait pas partie de l’aventure.

Mon deuxième problème concerne directement le personnage principal joué par Sophia Lillis : Sydney Novak. Elle est INSUPPORTABLE. Typiquement, le cliché de l’ado mal dans sa peau toujours en train de râler contre le monde sans se rendre compte que le principal problème, ben c’est elle. Balaie devant ta porte, coco. Coup de bol, l’ensemble dure seulement sept épisodes de vingt minutes. Autrement, je n’aurais pas tenu.

De plus et heureusement, il y avait Stanley Barber (Wyatt Oleff). Le mec est étincelant. Il a ses fêlures mais également un côté cool donnant envie de le suivre. Malheureusement, on est bloqué avec Sidney. Les personnages restants ne méritent pas de s’y attarder, exception faite du petit frère assez amusant.

Pour les pouvoirs de Sidney qu’on pourrait qualifier de Carrie moderne sans la maman frappadingue, manque de bol, c’est plus un prétexte pour attirer les fans du genre comme moi que servir vraiment le récit. On se contente donc de clichés recyclant les X-Men. Néanmoins, cette première saison peut être vue comme une entrée en matière pour une suite plus dynamique. Mais franchement, de ce que j’ai vu, à moins d’un miracle par la suite, ce sera sans moi.

Par qui a quand même bien aimé l’épisode Breakfast Club.

Conclusion

J’ai envie de qualifier I Am Not Okay with This de The End of the F***ing World du pauvre. La faute à un personnage principal insupportable et une écriture bien moins percutante. Je vais me gêner, tiens. C’est du The End of the F***ing World de pauvre. Bref, si vous n’avez pas encore vu cette dernière, je vous la conseille à la place.

+

  • Stanley Barber

  • Sydney Novak
  • The End of the F***ing World en (beaucoup) moins bien
  • Mythologie super-héroïque servant de prétexte
5/10
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