Critique : Loki – S2E2 « Brad Fer »

Quel curieux titre pour cet épisode. Brad Fer ? On dirait le rejeton de Brad Pitt et le Géant de Fer. Je regarde vite fait le titre en VO. C’est également un jeu de mots avec Breaking Brad. Bon, visiblement, il sera question d’un certain Brad et d’une négociation ardue.

« Ce n’est pas un combat loyal. »

Ça débute fort en 1977, dans le Londres de l’éternel flux temporel. Et bam, une affiche pour un curieux film d’horreur Zaniac! avec, en tête d’affiche, un certain Braf Wolfe. Ah ben voilà notre cher Brad. Pour l’anecdote, Le Zaniac est un véritable personnage Marvel. Un ennemi de Thor, de surcroît. Je vous encourage à aller voir sa fiche sur le net, ça vaut le détour. 

Mais ce n’est pas tout, il faut l’attraper, ce Brad. On nous plonge donc dans une course-poursuite. L’occasion de découvrir que le Dieu de la Malice n’est pas un ennemi à prendre à la légère. On aurait pu l’oublier depuis le temps (et ses innombrables défaites). J’ai beaucoup apprécié le coup de l’illusion pour simuler une foule (dédicace au premier Avengers dont Loki en parle d’ailleurs plus tard dans l’épisode). Comme Brad, je suis tombé la tête la première dans le piège.

« C’est plus urgent qu’empêcher une Fusion Temporelle ? »

La suite offre un épisode plus posé que le précédent permettant d’approfondir les personnages et les questions philosophiques apportées par la saison précédente via l’interrogatoire de Brad. J’ai beaucoup aimé la réaction de Mobius quand Loki lui demande s’il aimerait connaître la vie qu’il aurait pu avoir. Une position pas facile à adopter. Prendre le risque de savoir si notre vie aurait pu être de la merde ou géniale. Quelqu’un se dévoue pour lui dire qu’il aurait pu être Owen Wilson, acteur hollywoodien de grande classe ?

Encore une fois, on a quelques moments cocasses comme lorsque Casey chuchote à B-15 ou encore Mobius et Loki essayant de comprendre le fonctionnement du pad temporel. Sans oublier, la rencontre entre Casey et OB : « On va tous mourir ! Enchanté. On va tous mourir ! ». Non, mais OB mérite un show à lui tout seul. À chaque fois qu’il apparaît à l’écran, j’ai la banane. Au niveau du visage, hein !

« C’est plus dur… de rester. »

Quand arrive la rencontre entre Loki et Sylvie, l’effet est moins émouvant que sur l’épisode précédent. Surtout, Sylvie n’a pas changé (en fait, si, sa coupe, je ne m’y fais pas, j’ai envie de l’envoyer chez le coiffeur), toujours aussi en colère. Par contre, la réplique de Mobius sur le « chausson aux pommes » a résonné dans mon cœur. Ce dessert emblématique ayant disparu. Un voyage dans le temps est une occasion parfaite pour le savourer.

C’est également marrant de voir à quel point Brad s’excite avant de comprendre pourquoi et hop, ça finit par un bon gros carnage des familles. Ben ouais, ce n’est pas comme si je n’avais pas dit, la semaine dernière, qu’il fallait se méfier de cette peste de Lysa Arryn.

Sur ce, rendez-vous la semaine prochaine. Ah oui, petite anecdote, l’épisode du jour est réalisé par Dan DeLeeuw, un spécialiste des effets visuels ayant également été réalisateur deuxième équipe pour Avengers : Endgame (2019), Les Éternels (2021) et Ant-Man et la Guêpe : Quantumania (2023). Promotion interne.

D’ailleurs, vu qu’on parle des Éternels, avez-vous remarqué le petit easter egg de Kingo ? Indice :