Critique : Novocaine

Pain Hard

Fiche

Titre Novocaine Titre VO
Réalisateurs Dan Berk, Robert Olsen Scénariste Lars Jacobson
Acteurs Jack Quaid, Amber Midthunder, Ray Nicholson, Jacob Batalon, Betty Gabriel
Date de sortie26 / 03 / 2025 Durée1h 50
GenreAction, Comédie, Thriller Budget18 000 000 $

Lorsque la fille de ses rêves est kidnappée, Nate, un homme ordinaire, transforme son incapacité à ressentir la douleur en une force inattendue dans son combat pour la retrouver.

Critique

Le pitch de départ de Novocaine est franchement emballant. Suffit d’imaginer un Die Hard (film de Noël, ho ho ho) mais à la place du mec increvable, on en a un qui ne ressent pas la douleur (bon, entre nous, il est un peu increvable aussi). Bref, dans le rôle du type sympathique un peu largué, on a Jack Quaid et sa bonne bouille.

Clairement, on ne va pas se mentir, le déroulement du long-métrage de Dan Berk et Robert Olsen ne brille pas par son originalité. Par contre, ce qu’il fait, il le fait très bien. Tout d’abord, il prend bien soin de présenter son héros et sa particularité (j’ai adoré les petits détails auxquels on ne pense pas forcément, comme pour manger une tarte), puis on lui balance une love story avec une femme de très haut niveau, carrément celle qui a tué le Predator dans Prey (on est donc obligé de tomber amoureux), puis on fait intervenir un méchant, un autre « fils de » (Jack Quaid est le fils de Dennis Quaid et Meg Ryan), à savoir celui de Jack Nicholson, Ray. Bref, on a le cocktail parfait pour passer une bonne soirée (et sans gueule de bois à l’arrivée).

Maman, j’ai kickboxé le Kombattant

Niveau action, on n’est clairement pas au niveau d’un Die Hard de la grande époque (le budget ne le permet pas avec seulement 18 millions), mais la particularité de son héros est bien exploitée, ce qui permet d’obtenir des séquences cocasses et parfois fun. Mention spéciale aux hommages aux films Kickboxer (1989) et Maman, j’ai raté l’avion (1990), et à l’ultime fatality. Difficile aussi de ne pas penser au jeu vidéo Max Payne (un moment, Jack Quaid a carrément la tronche et le look de l’emploi), avec son héros qui se bourre de médocs tout en enchaînant les cadavres.

Surtout, Jack Quaid fait le nécessaire pour donner de l’humour à Novocaine. Sa prestation durant la séance de torture est géniale. On demande aux acteurs de simuler la douleur. Là, il faut qu’il simule le mec qui simule la douleur. Inception ! J’ai apprécié l’apparition du sosie de Jason Momoa. Il y a également un côté fun à voir le corps du héros accumuler les dégâts au fur et à mesure. D’autant plus que le film ose un peu côté violence.

Par qui imagine un film Max Payne avec Jack Quaid dans le rôle et il aime bien ce qu’il voit.

Conclusion

Généralement, ce genre de film reposant sur un pitch original (un Die Hard où le héros ne sent pas la douleur) peine à maintenir l’intérêt sur la durée, mais Novocaine fait le job : histoire d’amour prenante, scènes d’action fun exploitant bien la particularité du héros, humour efficace et un Jack Quaid à fond !

+

  • Casting efficace
  • Particularité du héros bien exploité
  • Scènes d’action marrantes

  • Intrigue trop classique
7/10
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