Critique : Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir – S1:E4 « La Grande Vague »

« Ce sont les larmes des Valar eux-mêmes »

Fiche

TitreLe Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir Titre VOThe Lord of the Rings: The Rings of Power
CréateursPatrick McKay, John D. Payne RéalisateurWayne Yip
Acteurs Cynthia Addai-Robinson, Ema Horvath, Leon Wadham, Trystan Gravelle, Morfydd Clark, Lloyd Owen, Charlie Vickers, Maxim Baldry, Anthony Crum, Alex Tarrant, Ismael Cruz Cordova, Joseph Mawle, Nazanin Boniadi, Peter Tait, Geoff Morrell, Tyroe Muhafidin, Ian Blackburn, Robert Aramayo, Charles Edwards, Sophia Nomvete, Owain Arthur, Ken Blackburn, Peter Mullan, Laura Medes, Carmel McGlone, Jason Hood, Adam Faiz, Antonio Te Maioha, Phil Grieve, Luke Hawker, Jed Brophy
Saison1 Épisode4
Date de sortie16 / 09 / 2022 Durée1h 11
GenreAction, Aventure, Drame, Fantastique ChaînePrime Video

La foi de la Reine Régente Míriel est mise à l’épreuve ; Isildur se trouve à un carrefour ; Elrond découvre un secret ; Arondir reçoit un ultimatum ; Theo désobéit à Bronwyn.

Critique

Attention, cette critique contient des spoilers

Ils se foutent de ma gueule ou quoi ? Pas plus tard que la semaine dernière, j’étais là à remarquer que la durée des épisodes ne faisait que monter : 65 minutes, puis 67 et 69. Voilà qu’ils rajoutent encore deux minutes au compteur pour arriver à 71 ! M’enfin ! Je ne vais pas m’en plaindre. Sauf si le rythme patauge.

Timing parfait également concernant l’arrivée de la moitié (déjà !) de la saison des Anneaux de Pouvoir. Timing parfait car ça coïncide avec la série She-Hulk : Avocate. Dire que sur deux jours, je devrai faire mes adieux à Jen et Galadriel. Ça va être une dure semaine.

Pris au vol par les émotions

Futilités mises à part, cet épisode est probablement mon préféré depuis le début. Pas pour l’action (même si la course-poursuite est assez jolie avec une mention spéciale au coup spécial « je chope la flèche ennemie au vol et je la renvoie à l’expéditeur – dédicace aux renvois de colis Amazon »), mais pour l’émotion.

Dire qu’au premier épisode, j’avais peur de ne pas accrocher aux personnages comme je l’avais fait sur la trilogie du Hobbit et surtout du Seigneur des Anneaux. Là, ils ont réussi à me décocher quelques larmes.

La séquence la plus phénoménale à ce jeu est sans hésiter avec le trio Elrond, Disa et Durin. Ces p’tits enculés derrière le show, ils ont joué avec mon cœur. Ben quoi, on passe à un truc menaçant de s’effondrer puis on enchaîne avec Elrond tirant une tronche monumentale tout en regardant une Disa vêtue de noire en train de chanter une magnifique supplication. Ému par la cérémonie et le chant de Disa, je faisais mes adieux à Durin. Et le voilà qui débarque comme s’il était passé par le cheminée… Pfiou.

Et ils me reprennent par derrière (quand je disais que c’était des p’tits enculés – sauf que visiblement, c’est moi qui l’est dans l’histoire) sur un magnifique monologue d’Elrond à propos de son père. Puis ça recommence avec l’image du père de Durin sur le trône. « Ah merde, c’est con, il est mort dans son sommeil », me suis-je dit. Sauf que non. Non content d’être ultra-classe, il fait une belle déclaration d’amour à son fils.

Moi, à ce moment-là de l’épisode, je suis déjà cueilli.

Histoire de Rohan et Gondor

Mais ça ne suffit pas. Du côté de Númenor (pense-bête, le raccourci clavier pour ú est Alt + 0250), on nous déploie une intrigue rappelant les plus belles heures du Seigneur des Anneaux entre le Rohan et le Gondor. Le tout avec des visions épiques. Déjà pour celle de l’ouverture de l’épisode renvoyant à son titre, mais également pour ce passage poétique où nous pouvons voir les larmes des Valar pleurer le départ de Galadriel. Ça a une efficacité phénoménale. Le genre de trucs mettant les poils des bras au garde-à-vous.

Pour la troisième intrigue se déroulant dans les Terres du Sud, j’avoue avoir un peu plus de mal à y adhérer. Heureusement qu’on a pu faire connaissance avec un Adar badass aux milieux d’orcs loin d’être de simples bourrins. Ça fait quand même bizarre de voir Joseph Mawle dans un rôle n’étant pas sans rappeler celui qu’il tenait dans Game of Thrones : Benjen Stark. J’ai très hâte d’en découvrir plus, surtout derrière le rideau de mensonges. Aussi, l’intrigue autour de la lame semble prometteuse et j’espère un remake de la bataille des Deux Tours. En tout cas, les préparatifs sont là.

J’apprécie pas mal le fait que chaque épisode se concentre sur deux ou trois intrigues max en parallèle. Cela permet d’éviter les très nombreux allers et retours (histoire d’un ?) même si ça signifie de ne pas voir les Piévelus pendant une semaine.

Sinon, c’est toujours magnifique visuellement. Le passage de la Grande Vague m’a bluffé tant c’est du très, très haut niveau. J’ai eu un petit coup de cœur pour le plan où Arondir, Bronwyn et Theo font face aux orcs avec le soleil se levant sur leur côté droit.

Par hâte de voir ce que va faire le Númenor.

Conclusion

Mon épisode préféré jusqu’ici, même si on sent qu’il s’agit d’un épisode de mise en place. Mon préféré tout simplement parce qu’il a réussi à m’émouvoir à des moments où je ne m’y attendais pas. Ce sont des moments indispensables pour vibrer quand le combat arrivera. Puis bon, t’as aussi des passages vachement puissants quand même.

+

  • Ouverture épique
  • Trio Elrond, Disa et Durin
  • Mise en place exemplaire faisant monter la tension crescendo (aucune précipitation)
  • Visuellement toujours aussi splendide

  • La crainte que ça se dégonfle tant les promesses sont épiques
9/10

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