Critique : Bienvenue à Wrexham – Saison 2

Malgré une longue liste de séries à rattraper, quand j’ai vu l’arrivée de la saison 2 de Bienvenue à Wrexham sur Disney+, j’ai tout lâché. Même la femme et les gosses… Euh… Quand même pas…

Excusez-moi, la DDASS frappe à ma porte. Je reviens.

Communiqué de Marvelll qui tient à garder ses enfants et sa moitié : « Veuillez excuser mon manque de professionnalisme. Mes mots ont été mal choisis et ne reflètent pas mon véritable enthousiasme pour cette série. Je tiens à vous assurer que ma famille reste ma priorité absolue et que je ne négligerai jamais mes responsabilités envers eux. ».

Bref, trêve de formalités, la série sort en France après plusieurs mois de retard par rapport aux États-Unis. En effet, le dernier épisode est sorti mi-novembre 2023 en outre-Atlantique et la saison 2 n’est arrivée qu’à la fin du mois de mars 2024 dans la patrie où on se dispute pour savoir si on dit pain au chocolat ou chocolatine. Quatre mois de retard ! Un scandale (et on dit PAIN AU CHOCOLAT) ! D’autant plus que cela accentue le décalage entre l’actualité et la diffusion de la série. De toute façon, il était impossible d’échapper à LA nouvelle de cette saison. Mais je n’en dis pas plus pour ceux qui ne sont pas au courant.

Bienvenue à Wrexham, c’est plus qu’une histoire de foot

Pour ma part, je trouve que cette saison est encore meilleure que la précédente grâce à un excellent montage et une astucieuse alternance entre les épisodes classiques suivant l’actualité du club et ceux se concentrant sur un thème en particulier. Parmi ces derniers, on a quelques pépites cette saison comme l’émouvant « La Zone silencieuse » (épisode 2), le très drôle « Les Vacances de Shaun » (épisode 4), la surprise « Les Footeux » (épisode 6) ou encore « Une affaire de famille » (épisode 13).

J’ai retrouvé les personnes qui m’avait plu la saison passée et je me suis régalé devant l’enrichissement de l’histoire au-delà du foot avec certaines d’entre elles. Parfois de manière surprenante, prouvant que derrière le maillot et le numéro, il se cache un être humain. Certaines histoires sont incroyablement émouvantes, le tout brassant des thèmes très variés.

Pour terminer cette critique, je voudrais souligner l’excellent montage de la série. Alors que certains documentaires du genre sont parfois trop alambiqués au point de nous perdre (c’est parfois le cas dans la première saison dans mes souvenirs), cette saison est exemplaire. Certes, il y a des ellipses (heureusement, jamais longs), mais on n’est jamais perdu.

Une mention spéciale également pour le résumé de certains matchs où l’équipe derrière la série arrive à foutre une grosse tension même si je connaissais déjà le résultat. À noter également de jolis caméos entre Paul Rudd, Will Ferrell et Shawn Levy.