Critique : Le Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir – S1E7 « L’œil »

Le temps du deuil

Fiche

TitreLe Seigneur des Anneaux : Les Anneaux de Pouvoir Titre VOThe Lord of the Rings: The Rings of Power
CréateursPatrick McKay, John D. Payne RéalisateurCharlotte Brändström
Acteurs Morfydd Clark, Tyroe Muhafidin, Maxim Baldry, Alex Tarrant, Cynthia Addai-Robinson, Anthony Crum, Megan Richards, Markella Kavenagh, Daniel Weyman, Sara Zwangobani, Beau Cassidy, Dylan Smith, Lenny Henry, Thusitha Jayasundera, Maxine Cunliffe, Robert Aramayo, Owain Arthur, Peter Mullan
Saison1 Épisode7
Date de sortie07 / 10 / 2022 Durée1h 12
GenreAction, Aventure, Drame, Fantastique ChaînePrime Video

Les survivants d’un cataclysme essaient de se mettre en sécurité. Les Piévelus affrontent le mal. Durin est déchiré entre amitié et devoir. Adar envisage un nouveau nom…

Critique

Attention, cette critique contient des spoilers

Après la baffe monumentale prise la semaine dernière, il était évident que les perdants allaient avoir du mal à s’en relever. Ça n’a pas loupé. Cet épisode m’a fait le même effet que l’ouverture d’Avengers : Endgame où la dépression et le désespoir règnent en maître sur des décors délabrés. Je l’ai même trouvé extrêmement triste en étant ému plusieurs fois avec un pic au moment du « bannissement » de l’Étranger. Le mythe de la créature de Frankenstein en Terre du Milieu.

Du côté des anciennes Terres du Sud (mention spéciale à la dernière scène dévoilant le nouveau nom de ce territoire), j’ai adoré l’atmosphère. Après la déferlante finale de l’épisode précédent, je m’attendais à des dégâts certes, mais certainement pas à ce niveau. Le passage dans la tente où les blessés sont soignés est assez marquant. Tout comme le visage d’Ontamo. Ne parlons même pas de la cécité de la reine Míriel (plutôt cocasse vu l’épisode de Miss Hulk de la semaine). Ah oui, j’ai failli oublier les larmes d’Elendil. Elles m’ont déchiré le cœur. Je ne m’y attendais pas. Le mec affichait tellement un regard dur même si on sentait son cœur meurtri, alors le voir se détourner au cri de guerre de Míriel :

« Ils ignorent ce qu’ils ont déclenché. Car moi, Míriel, fille d’Ar-Inziladûn, je fais le serment que Númenor reviendra. »

Ça m’a tout simplement bouleversé.

Comme si ça ne suffisait pas, visuellement, c’est également splendide. Entre les cendres et cette teinte orangée, on se croirait vraiment en enfer. J’ai eu un énorme coup de cœur pour la Galadriel, avec son armure et son épée sur l’épaule droite, recouverte de cendre. À chaque épisode qui passe, son charisme ne cesse de monter. Pourtant, à chaque fois, je crois qu’on a touché le plafond. Galadriel, la briseuse de plafond. D’ailleurs, le titre de l’épisode, j’ai cru que c’était pour Sauron. Pas du tout, en fait, c’est juste pour le premier plan de l’épisode. L’œil de Galadriel recouvert par les cendres qui s’ouvre.

Aujourd’hui, j’ai également remarqué que j’étais désormais très attaché aux personnages. Si j’en parle, c’est parce que sur les deux premiers épisodes, j’étais là « oui, ils sont sympas », mais ce n’est pas Frodon, Aragorn, Gimli ou encore Gandalf. Désormais, j’ai constaté que mon amour pour eux ne cessait de croître et est arrivé à un niveau où j’en suis vraiment attaché. Après, ce n’est pas encore Frodon et compagnie mais on s’en approche.

« Quant ta mère s’est éveillée, je lui ai dit qu’elle pouvait sécher ses larmes. »

Du côté des Piévelus, en plus du bannissement émouvant de l’Étranger, voir ceux qui le poursuivent foutre le feu à leur campement, ça a rempli à nouveau le verre du désespoir. Heureusement, comme pour Le Seigneur des Anneaux, c’est de là également que renaît l’espoir (rien à voir, mais j’ai encore en tête l’excellent duel entre Lucifer et Sandman). Au discours du père de Nori, la fin du deuil semble être marquée. Le combat reprend. J’avoue que j’ai un coup de flash-back quand les quatre Piévelus se rassemblent pour sauver leur ami.

Dernier arrêt avant la fin de la critique, le royaume de Durin. Encore une fois, le père (j’ai été choqué en découvrant sur sa fiche que c’est Peter Mullan qui le joue, j’adore l’acteur mais je ne l’ai absolument pas reconnu) et le fils se déchirent. J’ai lâché des larmes sur le monologue émouvant du père à propos de l’état de son fils à sa naissance. Les duo Elrond / Durin (j’ai kiffé le coup du nom secret après la boutade d’Eldron sur le nom Durin – je sens qu’ils vont le ressortir au moment parfait façon « Avengers Assemble ») et Durin / Disa sont toujours aussi réussis. Puis bon, on est bien obligé de mentionner le Balrog aussi. Bref, ça pue pour les nains.

Par se disant que ça va être long d’attendre 2024 pour la saison 2.

Conclusion

Ben putain, que c’est triste. C’est la pensée qui m’a souvent traversé durant le visionnage de l’épisode. Après la déflagration de l’épisode précédent, il est certes temps de panser les plaies, mais je ne m’attendais à que ce soit aussi émouvant.

+

  • L’atmosphère sublime du Mordor
  • Beaucoup de moments émouvants
  • Galadriel, plus classe, tu meurs
  • Les duos de Durin
  • Monologue de Durin III
  • Bannissement de l’Étranger

  • Plus qu’un épisode, je sens que ça va être très casse-couille d’attendre deux ans avant la suite
9/10
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