Critique : She-Hulk : Avocate – S1E2 « Droit super-humain »

Attention, cette critique contient des spoilers

Après l’excellent épisode de la semaine dernière, c’est reparti pour un tour. Néanmoins, cette fois-ci, les choses se calment car il s’agit de gérer l’après « I am She-Hullk (Attorney at law) » aux yeux du monde entier.

En effet, à la manière de Tony Stark (repose en paix), l’identité secrète de Jennifer Walters n’a pas tenu longtemps. Juste un seul film/épisode. Cela a le mérite de nous mener rapidement hors des sentiers battus comme ça avait été fait pour la récupération des pouvoirs : accident, sang, bam, on a un nouveau Hulk en ville. J’adore ce procédé, car ça évite le sentiment de déjà-vu.

Ce n’est pas le seul élément à être accéléré. Le côté « je me tape une dépression, parce que j’ai perdu mon boulot à cause de mes pouvoirs » digne de Spider-Man est également emballé et pesé à la vitesse de la lumière. Juste l’occasion pour une séquence amusante avec la famille de Jennifer Walters. À noter l’excellent fond d’écran du smartphone de Jen. Tu ne l’as pas remarqué ? C’est à 6mn 13, quand sa mère lui envoie un SMS pour lui dire de ne pas être en retard pour le dîner, on y voit… LES FESSES DE L’AMÉRIQUE !

Références à gogo

Ce n’est d’ailleurs pas la seule référence dans cet épisode. On a la série Ally McBeal passant à la télé du bar (9mn 37). Ou encore une référence très discrète à Wolverine sur la même scène des fesses de l’Amérique. Si on regarde bien l’écran de l’ordinateur de Jen (6mn 01), on peut voir sur la droite un lien vers un article « Man fights with metal claws in bar brawl » (« Un homme se bat avec des griffes en métal dans une bagarre de bar ») ! Ou encore, ma référence préférée durant la scène de la prison où Jen cite Hannibal Lecter dans le film Le Silence des Agneaux (1991). Au passage, le plan permettant admirer la prison du service Damage Control est vraiment badass.

Pour couronner le tout, on a même un aperçu du futur de Hulk. On le retrouve à bord du vaisseau sakaarien (de classe 8, pour rappel) avec quelques affaires à régler. J’ai crié WORLD WAR HULK à ce moment-là ! Mince, avec tout ça, j’ai failli oublier la référence finale à Shang-Chi et la légende des dix anneaux.

Entre Ally McBeal et Fleabag

Bref, encore une fois, les vingt minutes passent à la vitesse de la lumière. La réalisation demeure toujours aussi sympathique. Mention spéciale au plan alignant les différents entretiens de Jennifer Walters où le fond et le jeu de lumière changent tandis que Tatiana Maslany (MVP again) reste immuable. J’aime beaucoup le style Fleabag pour les passages où le quatrième mur est brisé. Ça arrive toujours au bon moment tout en permettant une petite pique ou de connaître la pensée du personnage.

J’ai pas mal aimé la blague avec le logo où le « Attorney at law » devient « Attorney for hire » tout comme le soin apporté aux répliques. Rien que l’échange entre Jen et Emil Blonsky (que ça fait plaisir de revoir Tim Roth dans le rôle après toutes ces années) vaut son pesant d’or.

Pour finir, l’influenceuse Titania a désormais son compte Twitter :