Critique : Marvel Studios : Rassemblement : Le making of de WandaVision

Depuis l’arrivée des DVD avec leurs fameux bonus, j’ai toujours adoré regarder les making-of. En gros fan de cinéma, c’était un véritable régal de découvrir les coulisses de mes films préférés. Parmi tout ça, le making-of qui m’a le plus impressionné est sans hésiter ceux des œuvres se déroulant dans la Terre du Milieu par Peter Jackson. Rendez-vous compte, ses making-of étaient aussi longs que les versions longues de ses longs-métrages.

L’avarice de Marvel Studios…

Malheureusement, le MCU, c’est carrément aux antipodes. À chaque fois que j’achetais le DVD, ou plus tard le Blu-Ray, j’espérais avoir enfin droit à un making-of me permettant de découvrir l’envers du décor de mon univers cinématographique préféré. À chaque fois, ça a été la douche froide en découvrant des amas de featurettes montées ensemble pour durer une heure. En gros, on nous vend plus le film qu’on en raconte les coulisses. Assez logique, étant donné que les featurettes ont pour but de donner envie de voir le long-métrage en question en divulguant le moins d’informations possibles. Du coup, on a le réalisateur, les producteurs et les acteurs qui le vendent comme le film de l’année, si ce n’est du siècle.

Dès lors, voir Marvel Studios livrer enfin des making-of dignes de ce nom était devenu un doux rêve. Avec le lancement de cette nouvelle série documentaire Marvel Studios : Rassemblement sur la lignée de la série Les making-of – Star Wars, mon espoir avait grandi. Mais j’avais toujours cette crainte. D’être déçu. De n’avoir que cet amas de featurettes.

… enfin terminée

Que nenni. Cette fois-ci, le studio de Kevin Feige a fait le job. Même si certains éléments, surtout la pré-production et la post-production sont gardés secrets, Le making of de WandaVision nous invite vraiment dans les coulisses du tournage. Pour le coup, je me suis sincèrement régalé.

Ils se sont clairement lâchés en nous invitant littéralement sur les plateaux des épisodes 50/60. On y voit pertinemment qu’ils ont tenté de reproduire les conditions de tournage de l’époque. Avec le fameux public. Les décors collés. Jusqu’aux effets spéciaux. Le coup du poulet trop cuit m’a bien fait rire tout comme le réalisateur tentant de motiver son public en leur indiquant que les rires les plus sonores s’entendront en regardant WandaVision.

Par la suite, chacun des acteurs partage son expérience et des anecdotes dont la plus mémorable est clairement celle de Paul Bettany quant à son embauche par Jon Favreau sur Iron Man pour une raison cocasse. Bref, avec ce making-of, on touche à tous les domaines, de la réalisation en passant par le tournage, les acteurs, la musique (une partie très intéressante, pourtant, c’est généralement le morceau qui me gonfle dans un making-of) et les effets spéciaux (Paul Bettany avait un visage bleu comme les actrices de l’époque portaient du « rouge à lèvres » bleu) jusqu’au tournage des combats aériens.