Les chroniques de Coolson : Blade 2 (2002)

Aaaaaaaaaah, quelle belle année que cette année 2002. J’étais alors aux prémices de ma vie d’adulte. La peau nette et fraîche. Le duvet ayant laissé place à une moustache impétueuse.

Les footeux se faisaient joyeusement éclater en Corée. On apprenait à convertir les francs en euros et les Français découvraient une belle tête de con avec un seul œil au soir du 21 avril. Nous l’ignorions alors, mais… Non, attendez, c’est pas la chronique de la semaine dernière ça ? C’est donc une suite. Il me faut donc plus d’explosions, de sang, toussa toussa. Je vais donc demander à Michael Bay de rédiger cette chronique, lui, l’expert du toujours plus. Je re, je lui téléphone………………………… ………… ……… ….. ..

Bon, il ne veut pas. Donc, bah, je vais le faire alors. Alors, on prend son plus gros sabre, son plus gros sérum et son plus gros charisme.

Cette semaine, c’est BLADE 2 !!!!

Vous êtes humain ? Pas tout à fait, je suis avocat.

Blade II (prononcer Blouaïde tou) est un film américain sorti le 22 mars 2002 aux États-Unis et le 19 juin de la même année au pays de Miou-miou.

Le film est la suite directe de Blade premier du nom. On retrouve cette fois-ci notre ami Blade, toujours dans sa quête d’éradication vampirique qui a, pour l’occasion, recruté un sidekick so 2002 dans le look et l’écriture du personnage, afin de palier à l’absence de son précédent sidekick, disparu dans le premier opus. 
Il est contacté par ses ennemis de toujours (les vampires donc…) car ceux-ci sont dans une situation inextricable : une nouvelle race de vampire, les Reapers, se nourrissent de vampire “classique” et ça, quand on est une race supérieure, c’est relou. Le pote Blade prend alors la tête d’une équipe de choc constitué de vampire et part à la guerre contre Nomak, le chef des Reapers.

Bien entendu, Wesley Snipes reprend son rôle de Blade, je ne vais pas me répéter, je suis un escroc, mais pas à ce point-là, faut pas déconner.

Norman Reedus, futur Daryl Dixon de The Walking Dead (et Johnny Blaze du MCU, finger crossed), campe le rôle de Scud, le fameux sidekick avec son rôle écrit à la serpette.

On note également l’apparition de Ron Perlman dans le rôle d’Adolf Reinhardt, membre actif de la team vampire. Ron Perlman, une vraie bonne gueule de cinoche, acteur fétiche de Jean-Pierre Jeunet, vu dans La Cité des Enfants Perdus ou encore dans le très injustement mésestimé Alien, La Résurrection, devenu depuis l’acteur fétiche de Guillermo Del Toro, réalisateur du film qui nous intéresse aujourd’hui. Perso, je suis un immense fan de cet acteur, qui restera éternellement Clay Morrow, leader du club de motocyclistes des Sons of Anarchy.

La vampire Team (en vrai, ils s’appellent le Blood Pack) possède également Donnie Yen dans ses rangs. Chorégraphe de combat, sur ce film déjà, mais dans plein d’autres, on l’a vu faire l’acteur dans pas mal de productions, notamment la franchise IP Man, Rogue OneMulan ou prochainement dans John Wick 4.

Comme mon papa a dit avant de tuer ma maman: « quand on veut que les choses soient bien faites, il faut les faire soi-même. »

Le film est mis en scène, et si vous suiviez un peu, vous le sauriez déjà, par Guillermo Del Toro, réal mexicain, et je vais être clair et net, j’adore ce réal. Il peut être assez clivant, mais perso, j’adore son univers. 
J’ai toujours cette impression qu’il aurait besoin de réaliser des films de 7 h, vu comment il aime étoffer ses histoires. Ce sentiment qu’il écrit un roman complet duquel il tire un scénario. 
Perso, je l’ai découvert avec Mimic, que j’ai adoré, malgré son pitch de nanar. Blade II ou on sent qu’il a eu envie d’étoffer l’univers du diurnambule. Et la consécration, avec Hellboy, ou là, pareil, entre le 1 et le 2, on ressent qu’un monde que l’on ne nous montre pas existe. Même chose pour Pacific Rim, qui aurait mérité un peu plus de boulot et qui a été tué par la comparaison avec le Godzilla de Gareth Edwards. 
Doublement oscarisé (à juste titre) pour La Forme de l’Eau, il est également écrivain, scénariste, producteur. On a également aperçu sa tête dans Death Stranding en 2019.

Alors, c’est valable ?

J’ai découvert, en me documentant, que ce deuxième opus a reçu un moins bon accueil critique que le premier, mais je sais que pas mal de monde ne le trouve pas fifou. Perso, c’est mon pref des 3. Il a ce charme de film d’action/horreur du début des années 2000 qui se prenait bien trop au sérieux, dans la lignée des Matrix
Si l’on excepte, bien sûr, le sidekick joué par Norman Reedus, qui interprète ici l’archétype du personnage fonction, il est vraiment cool ce Blade II. Et puis, il remplit parfaitement son cahier des charges de suite de blockbuster. Ça tire plus, ça explose plus, ça saigne plus. et moi, bah, j’aime bien.

Bisous.

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