Critique : Child of Light

Rouge-Automne

Fiche

Titre
Child of Light
Éditeur Ubisoft
Développeur Ubisoft Montreal
Plate-forme PC, PlayStation 3, PlayStation 4, Wii U, Xbox 360, Xbox One Date de sortie 30 avril 2014
Genre Jeu de Rôle, Plates-formes Testé sur PC
Child of Light Image
Oh mon dieu ! Le retour des combats à l’ancienne. Raaaaaaaah lovelyyyyyyyyyyy !

Critique

Child of Light, quand je l’ai découvert, je me suis dit : « Ça, c’est un jeu pour moi ! ». Il faut dire que récemment, je déplorais la mort du jeu de rôle à l’ancienne et Child of Light a bien l’intention d’y remédier tout en apportant une touche graphique notable. Néanmoins, est-ce que le produit final répond bien à ces attentes ? Oui et non.

Child of Light est un jeu de rôle mêlé à des phases de plates-formes. En fait, on se déplace comme dans un jeu de plates-formes sauf qu’au lieu de sauter ou frapper les ennemis, on rentre dedans et de préférence, par derrière… Euh… Non, non, aucun sous-entendu ici. Pénétrer bousculer les ennemis par derrière vous donne un avantage au début du combat. Les combats sont jouables à la manière d’un Final Fantasy old school avec une unique barre illustrant à tout moment le tour de rôle de chaque combattant (héros et ennemis). À vous de jouer pour trouver le bon moment pour attaquer. C’est simple, mais suffisamment tactique pour ne pas être monotone.

Le petit plus, c’est notre compagnon luciole qui est capable d’éblouir les ennemis afin de les ralentir, bien pratique. Notez aussi la possibilité de switcher entre les héros en plein combat. Chaque héros ayant sa particularité, il va falloir parfois s’adapter en fonction de l’ennemi. Par contre, je vous encourage à vous orienter vers le mode difficile, parce que pour avoir fini le jeu en mode normal, j’ai regretté l’absence de difficulté (je suis mort juste UNE FOIS sur toute l’aventure). Il faut dire que la luciole offre un avantage un peu trop important par rapport aux ennemis. Pour l’évolution, on retrouve un simili-sphérier de Final Fantasy X, on aime ou pas. Moi, j’adore.

On peut s’appeler Ubisoft et offrir des jeux originaux.

Pour les phases de plates-formes, étant donné que l’héroïne peut voler, ça change un peu par rapport à d’habitude, mais comme pour les combats, aucune difficulté non plus. Mais là, par contre, je ne crois pas que ça dépende du mode de difficulté, c’est juste qu’il n’y a aucun challenge, sauf dans le dernier niveau. Dommage de s’y être mettre mis uniquement à la fin. Même constat pour que les quelques énigmes qui parsèment le jeu.

Là où Child of Light éblouit, mais ça dépendra du goût de chacun, c’est au niveau des graphismes. Il offre un univers cohérent avec des héros et un bestiaire marqué et surtout des décors à tomber par terre. On peut néanmoins déplorer un bestiaire légèrement répétitif, mais bon, on est dans un jeu à prix réduit (- de 20 euros), pas un Final Fantasy. Comme pour les graphismes, l’histoire correspondra aussi au goût de chacun, car pour pitcher rapidement, l’histoire, c’est Blanche-Neige avec des combats (même si on nous fout un twist, difficile de ne pas le deviner). Au début, j’ai été charmé puis saoulé puis recharmé. Bon point pour les musiques qui renforcent l’univers. Les mecs ont voulu faire un conte jouable et ils sont allés jusqu’à même faire des dialogues en rimes !

Test

Graphisme : 9/10 – Le jeu a un style atypique. On aime ou pas. Néanmoins objectivement, on ne peut pas dire que c’est moche.

Gameplay : 8/10 – Un astucieux mélange entre plate-forme et jeu de rôle à l’ancienne. Par contre, une difficulté plus élevée n’aurait pas fait de mal.

Durée de vie : 8/10 – Environ dix heures de jeu. Pour un jeu à vingt euros, ça les vaut.

Histoire : 7/10 – Classique, mais fait son effet.

Son : 9/10 – Si Child of Light charme, il le doit beaucoup à la musique.

Son point fort – Un jeu original tout en proposant un gameplay solide.

Son point faible – Trop court. Normal, plus c’est bon, plus on veut que ce soit long.

Child of Light Image
Tiens, un hobbit !

Conclusion

Child of Light fait partie de ces jeux qui marquent, car ils sont marqués par une vraie passion de la part des développeurs. C’est aussi une nouvelle preuve qu’Ubisoft Montreal est un studio sur lequel il faut compter.
+ – Conte onirique à la ICO
– Gameplay old school mélangé, mais bien
– Trop court
– Trop facile en mode normal
Trophée8/10
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