Critique : Charlie Countryman

Charlie Countryman vs. the World

Fiche

Titre Charlie Countryman
Réalisateur Fredrik Bond
Scénariste Matt Drake
Acteurs Shia LaBeouf, Evan Rachel Wood, Mads Mikkelsen, Til Schweiger, Rupert Grint, James Buckley, Vincent D’Onofrio, Melissa Leo
Titre original Date de sortie 14 mai 2014
Pays États-Unis Budget
Genre Comédie, Drame, Romance, Thriller Durée 1h 48
Bouleversé par la mort de sa mère, Charlie Countryman quitte les Etats-Unis et atterrit dans l’une des villes les plus survoltées d’Europe : Bucarest. En plein deuil, seul parmi des inconnus, entre virées en boîte et trip hallucinogènes, il rencontre la très énigmatique Gabi… et en tombe violemment amoureux. Harcelée par son ex, un dangereux caïd local, Gabi tente toutefois de repousser Charlie pour mieux le protéger… Mais rien ne fait entendre raison au jeune homme – pas même la peur de mourir. Pour Charlie Countryman, cet amour-là vaut tous les sacrifices…
Charlie Countryman Photo
« Qu’est-ce que je sens là ? Axe ? »

Critique

Malgré des critiques mitigées, j’avais envie de voir Charlie Countryman. Rien que pour Mads Mikkelsen. Néanmoins, à quoi s’attendre de ce premier long-métrage de Fredrik Bond, un temps attaché à la réalisation du remake de The Host (la rumeur date de 2008, donc le projet a l’air au point mort) ?

Tout simplement, une love story sur fond d’histoire de gangster. Tout commence dans un pur délire. Alors que sa mère vient de mourir, Charlie Countryman lui parle (Délire ou sixième sens ? Ce n’est pas dit) et cette dernière l’encourage à aller visiter Bucarest. S’ensuit alors une succession de péripéties loufoques où on peut notamment voir Ron (Rupert Grint) être mettre mal en point après assimilation d’un nombre un peu trop élevé de pilules de Viagra.

Au début, on a du mal à savoir sur quel pied danser. Faut-il prendre le film au sérieux et donc s’inquiéter de ce Mads Mikkelsen qui a l’air un brin dérangé ? Ou se laisser aller et s’amuser de cette histoire qui semble tellement invraisemblable qu’elle ne peut être prise au sérieux ?

Et si Scott Pilgrim n’était pas un comic ?

Charlie Countryman ne répond jamais vraiment à cette question et navigue en eaux troubles. Mais cela ne l’empêche de se montrer un minimum convaincant notamment via cette love story entre Evan Rachel Wood en mode Ramona Flowers et Shia LaBeouf. D’ailleurs, le film fait beaucoup penser au chef d’œuvre Scott Pilgrim.

Toutefois, les meilleurs moments du film surviennent avec l’apparition du duo Carl (Rupert Grint) et Luke (James Buckley). Dommage qu’ils soient si sous-exploités. Malgré tout, et ce, malgré une réalisation inspirée, offrant des plans magnifiques, le film manque d’un petit quelque chose pour se montrer plus convaincant sans oublier cette fin un poil décevante.

Parmi les anecdotes autour du film, il faut surtout retenir celle-ci : Shia LaBeouf a réellement pris du LSD pour tourner les scènes où son personnage est sous l’emprise de cette drogue. Dustin Hoffman n’a plus qu’à bien se tenir.

Charlie Countryman Photo
Trois des plus grandes causes mortelles pour l’homme sont représentées sur cette photo : les armes à feu, la clope et … la Femme.

Conclusion

Charlie Countryman mérite mieux que sa réputation. Néanmoins, il est sûr que son style ne plaira pas à tout le monde.
+ – Certains plans sont très beaux
– Des passages délirants
– Ressemble à Scott Pilgrim
– Long à démarrer
– Schizophrène
– Fin décevante
6/10
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