Critique : Dragon Age : Inquisition

« AU BÛCHER ! »

Fiche

Titre
Dragon Age : Inquisition
Éditeur Electronic Arts
Développeur BioWare
Plate-forme PC, PlayStation 4, Xbox One Date de sortie 20 / 11 / 2014
Genre Action, Aventure, RPG Testé sur PlayStation 4
Image de Dragon Age: Inquisition
Come on, Smaug ! Je t’prends tout seul.

Critique

En manque de jeu de rôle/action depuis la conclusion épique de la saga Mass Effect, je désespérais à force d’attendre la sortie du troisième Witcher. Et puis, Dragon Age : Inquisition s’est présenté. Pas la bombe attendue, mais la jolie fille à lunettes qui se révèle être une vraie bombe.

Pour information, je n’ai touché à aucun des épisodes de la saga Dragon Age, c’est donc vierge que j’ai pénétré dans cet univers. Et j’en ai pris plein la gueule. Non, pas parce que le jeu est magnifique (il l’est, mais il y a beaucoup mieux ailleurs), mais parce qu’il balance tellement d’informations qu’on est facilement noyé au début (du moins, pour les néophytes de l’univers). Dès qu’on sort du prologue/didactiel, on se retrouve seul face à une multitude de quêtes. Mais attention, ce n’est que le début d’une grande aventure.

Toi qui entre ici abandonne toute… vie sociale

Dragon Age : Inquisition est un jeu chronophage. Toi qui lance le jeu, prépare-toi à dire adieu à une multitude d’heures. Surtout, le jeu est très difficile à lâcher. Il y a toujours une petite quête qu’on a envie de faire pour mieux découvrir un personnage secondaire ou pour consolider la puissance de l’Inquisition dont le héros (vous) est à la tête. C’est véritablement le coup de génie du jeu. Chaque quête que vous accomplissez vous donne la possibilité d’étendre l’influence de votre armée. Même si au final, les changements sont minimes, ça donne un côté appréciable. Au niveau des quêtes, ça varie graduellement entre le pas intéressant du tout et le super intéressant. Les moins intéressants concernent les quêtes bouche-trou où il faut ramener tel objet à telle personne. Les plus intéressants concernent l’histoire principale, véritable aventure épique dont la conclusion laisse frustré à cause d’une fin ouverte. Entre les deux se trouvent des quêtes non dénuées d’intérêt, car ils permettent de renforcer les relations avec nos compagnons et de découvrir des environnements superbes.

Personnages au look bof, mais attachants

Le jeu est beau, et surtout varié. Les décors ne se ressemblent que très peu. Seul bémol que je pourrais adresser, certains personnages ont un chara-design vraiment sommaires. Mais l’atout du jeu, c’est qu’on finit par s’attacher à eux en apprenant leur histoire et surtout grâce au système de dialogue semblable à celui de Mass Effect, avec la possibilité de choisir plusieurs réponses. Cela est renforcé avec une animation faciale réussie (même si on n’est pas encore au niveau de la claque de L.A. Noire). Au début du jeu, j’étais là « moi bof, ils ne sont vraiment pas classes, mes potes ». À la fin, j’étais déchiré à l’idée de m’en séparer. Signe qu’il s’agit d’une grande réussite. Fort heureusement, les créateurs du jeu ne se sont pas plantés pour le design du grand méchant de l’histoire. Je me rappelle avoir été ébouriffé la première fois que je l’ai vu. Au point de me dire : « Mais comment, je vais le battre ? ». Un genre de première réflexion témoignant de la grande réussite du méchant, même si après, on se doute bien qu’on va lui faire mordre la poussière. Sinon comment finir le jeu ?

Quant au gameplay, j’avoue avoir été un peu déçu car il n’est pas vraiment tactique. La plupart du temps, je me contentais de bourriner en balançant mes capacités quand elles sont disponibles. On est loin d’un The Witcher. Mais bizarrement, je ne me suis que rarement emmerdé à faire les combats. Un paradoxe s’expliquant probablement par le côté défouloir de la chose où on sent bien chaque coût porté et à l’implication derrière. D’où l’importance d’avoir une bonne histoire. Par contre, je n’ai pas trop aimé le système d’inventaire trop bordélique. Il m’est arrivé plusieurs de ne plus savoir où donner la tête tant les éléments sont nombreux. Il aurait peut-être été mieux de donner moins d’armes, mais plus d’argent pour qu’on se concentre plus sur la recherche d’armes/armures légendaires.

Par Christophe Menat, le .

Image de Dragon Age: Inquisition
Bon, que celui qui fait Judas lève la main ! Ça m’évitera bien des emmerdes par la suite.

Conclusion

Dragon Age : Inquisition est un excellent jeu, l’un des meilleurs de l’année 2014. Il faut dire qu’avec 45 heures de jeu à mon compteur, j’en ai eu pour mon argent.

+

  • Riche
  • Beau
  • Histoire captivante
  • Système de relations avec les compagnons

  • Système d’inventaire bof
  • Méchamment chronophage
Trophée9/10
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