Critique : Arnold

Dans la continuité de la série FUBAR, Netflix fête l’autrichien le plus célèbre du monde avec un documentaire lui étant dédié. Et on ne parle pas d’un petit documentaire comme ont eu droit, Tony Parker et Neymar. Nan là, c’est du lourd. Trois épisodes d’une heure où chaque épisode revient sur une tranche de l’immense carrière professionnelle d’Arnold Schwarzenegger. Bref, on fait connaissance avec le Chêne autrichien (Arnold le culturiste), Schwarzy (Arnold l’acteur) et Governator (Arnold le politicien).

Arnold Schwarzenegger. Pour moi, ce nom est synonyme d’icône de ma jeunesse. Aux côtés des deux MJ, Michael Jordan et Michael Jackson, et Bruce Lee. Quand un film sortait avec lui dans le premier rôle, je me jetais dessus. J’ai parfois été déçu, mais très souvent, j’ai été comblé, car il n’y en a pas deux des comme Schwarzy (même si Stallone n’était pas loin). Même dans une merde (Batman & Robin, si tu te sens visé, ne le prends pas personnellement), c’était toujours un plaisir de le retrouver. Un des films que j’ai le plus poncé. Vous ne devinerez jamais, mais c’est Un flic à la maternelle (1990) par Ivan Reitman.

The Last Cigar

Bref, tout ça pour dire que je kiffe la star. Donc naturellement, plus vieux, je me suis intéressé à ses autres carrières. Celle de culturiste principalement via le documentaire Stay Hungry (1976). J’avais également lu Total Recall, ses mémoires sortis en 2012. Dès lors, je n’ai pas appris grand-chose avec Arnold. Néanmoins, il a un gros avantage : offrir un paquet d’images d’archive. C’est quelque chose de le lire, mais c’est autre chose de le voir. Comme avec la biographie de Michael Jordan, on peut nous décrire une action splendide, ça ne remplacera jamais de voir l’action en vrai comme sur le documentaire The Last Dance. En tout cas, ceux ne connaissant que vaguement sa vie vont se régaler vu la foule d’anecdotes et, surtout, il a quand même eu une vie over the sky.

Sans oublier, la belle galerie d’intervenants : James Cameron, Jamie Lee Curtis, Danny DeVito, Linda Hamilton et son ex-ennemi juré devenu meilleur ami, Sylvester Stallone. Je regrette juste l’absence de son ex-femme Maria Shriver qui aurait pu amener un autre point de vue sur le bonhomme.

Par contre, là où j’ai été surpris, c’est avec la dernière partie du documentaire où Arnold Schwarzenegger revient sur sa carrière et sa vie privée avec le recul d’un homme approchant la huitième décennie de sa vie. Il s’ouvre un peu (une gageure vu sa façon d’être) pour offrir un moment émouvant. C’est un homme qui a accompli de grandes choses, mais qui a également fait des erreurs (loin d’être mises sous le tapis). Surtout, il partage sa philosophie de vie.