Critique : FUBAR – Saison 1

Flûtain oui ! Schwarzy is back !

Fiche

TitreFUBAR Titre VO
CréateurNick Santora
Acteurs Arnold Schwarzenegger, Monica Barbaro, Milan Carter, Gabriel Luna, Fortune Feimster, Travis Van Winkle
Saison1 Nombre d’épisodes8
Date de sortie25 / 05 / 2023 Durée45 à 59 mn
GenreAction, Aventure, Comédie, Thriller ChaîneNetflix

Lorsqu’un père et sa fille découvrent qu’ils travaillent tous deux secrètement pour la CIA, une mission d’infiltration se transforme en histoire de famille compliquée.

Critique

Incroyable de nos jours, mais c’est bel et bien la première fois qu’Arnold Schwarzenegger tient un rôle principal pour la télévision. La dernière fois qu’il avait bossé pour la télé, c’était en 2014 avec une petite apparition dans la série Mon oncle Charlie (Two and a half men en VO).

La très grosse promotion de Netflix

Pour le coup, Netflix a mis les petits plats dans les grands pour la promotion. Par exemple, en le nommant Directeur Général de l’Action…

… ou encore avec un vidéo de prank où il semble s’éclater comme un gamin.

Y a même un documentaire sur lui.

Bref, la promotion, c’est bien joli, mais la série en question, elle vaut quoi ?

Dans la veine de Chuck

Il s’agit d’une création de Nick Santora. Pas un débutant vu qu’il a récemment créé la série Reacher pour Amazon. Il a également un CV à faire baver les recruteurs en tant que producteur et scénariste pour des séries télé comme Lie to Me ou Prison Break. En fan de Marvel, j’ai noté qu’il avait participé au scénario du film Punisher : War Zone où le regretté Ray Stevenson jouait Frank Castle.

Concernant le style de FUBAR, c’est celui d’une série d’espionnage en mode comédie. Dans le délire, ça m’a pas mal rappelé Chuck (2007-2012) où Zachary Levi et Yvonne Strahovski se tournaient autour. Bref, on est dans un bon mood avec de l’action et de l’humour, le tout avec des personnages attachants.

Si on vient principalement pour Arnold Schwarzenegger, on finit par s’attacher aux autres avec un petit coup de cœur pour le personnage de l’humoriste Fortune Feimster. Mais attention, il ne faut pas s’y tromper, le MVP, ça reste, et de loin, Arnold. Le gars est hilarant tout en arrivant à se montrer émouvant quand il faut.

Light Fate

L’intrigue demeure basique, mais arrive tout de même à captiver grâce à la diversité des situations et surtout les interactions entre ses personnages. Sans oublier, pas mal de bonnes punchlines. À noter la présence de l’ex-Ghost Rider et Terminator Gabriel Luna en grand méchant.

Après, il faut être lucide. L’ensemble ne vole pas bien haut (surtout les scènes d’action se contentant du strict minimum, pas aidé par un Arnold accusant de son âge) et repose sur des ficelles scénaristiques éculées. Mais bon, ce n’est pas ce qu’on lui demande non plus. Bref, un divertissement sympathique faisant le job.

Au passage, FUBAR est un acronyme anglais pour « Fucked Up Beyond All Recognition », pouvant être traduit grosso modo par « foutu au point de ne plus être identifiable » (merci Wikipédia).

Par signant pour une deuxième saison.

Conclusion

J’ai commencé FUBAR parce qu’Arnold Schwarzenegger (pas besoin d’en dire plus) dont c’est la première série télévisée en tête d’affiche. Je suis tombé sur un sympathique divertissement entre action et comédie dans un univers d’espionnage. Ça ne vole pas haut, mais le job est fait grâce à l’alchimie de son casting et les punchlines.

+

  • Arnold
  • Pas mal de bonnes punchlines
  • Alchimie du casting
  • Ça détend

  • Intrigue basique
  • Scènes d’action faisant le strict minimum
6/10
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