Critique : Doctor Who – Épisodes Spéciaux du 60e Anniversaire

Un nouveau partenariat

Tiens, Doctor Who a décidé de mettre le paquet sur Disney+ ? En effet, la BBC, la chaîne anglaise derrière la série, a mis en place une collaboration avec Disney. En gros, la BBC continue sa diffusion au Royaume-Uni et en Irlande. Par contre, à l’international, Disney s’en occupe via Disney+. Le meilleur ? Pas de délai entre la diffusion sur BBC One et l’arrivée sur Disney+. Du coup, on ne sera plus à la ramasse. Pour marquer le coup, un nouveau logo a même été fait.

Il ne m’en fallait pas plus pour sauter sur l’occasion. En effet, l’univers du Docteur m’a toujours fasciné. J’avais même essayé de regarder depuis le début. Depuis le début en 1963 ? Non, faut pas déconner. Le début de la série moderne dont la diffusion a débuté en 2005 avec Christopher Eccleston en Docteur. J’ai tenu seulement quelques saisons (trois, si mes souvenirs sont bons). Pas à cause de la qualité, mais parce que c’était compliqué de suivre la série depuis le pays où habitent des gens ne s’aimant pas eux-mêmes (dédicace gratuite à monsieur Scott).

Par contre, là, c’est décidé, je m’y mets sérieusement. Surtout que les trois épisodes spéciaux marquent le retour de l’adoré David Tennant dans le rôle. En effet, il avait été le Docteur de la saison 2 à 4 avant d’être remplacé par un Matt Smith accompagné par Karen « Nebula » Gillan.

Trois épisodes « spéciaux », dans le bon sens

Étant donc un peu familier avec l’univers du Docteur, je n’étais pas largué en débutant avec le premier épisode spécial : La Créature stellaire. Mieux, je me suis surpris à adhérer à fond au délire en ayant été ému par l’histoire de Donna Noble. Le procédé est simple, mais ultra efficace.

Bref, on a cet univers de science-fiction où aucune limite n’est mise, mais dont l’ambition se heurte tout de même aux limites du budget. Certains effets spéciaux sont donc datés, mention spéciale aux couloirs du vaisseau dans le deuxième spécial, Aux Confins de l’Univers. Mais la générosité de l’ensemble et son petit côté kitsch (volontaire et particulièrement visible avec le look des créatures) font que ça ne m’a aucunement dérangé. En fait, l’ambition est telle qu’on a un paquet d’images fortes, donc j’ai facilement pardonné les petits loupés.

Là où Doctor Who sort du lot, c’est pour ses personnages et son écriture. Les personnages sont attachants en présentant une véritable personnalité. Quant à l’écriture, elle met en place des situations loufoques.

J’ai kiffé chaque épisode, car, à chaque fois, j’ai eu des trucs inattendus. Le deuxième est un bel exemple en la matière. Ça commence de manière très molle au point que je me faisais chier, puis sort un truc de nulle part, et, par la suite, j’étais là en mode « mais quelle idée de génie ». Dans le premier, j’ai adoré le Meep. Dans le troisième, Le Fabricant de Jouets, le méchant rappelant l’ennemi de Superman, Mr Mxyzptlk, incarné par Neil Patrick Harris m’a éclaté.

Et la suite ?

Reste une inquiétude, David Tennant ne revient que pour ces trois épisodes avant de laisser sa place au Quinzième Docteur, Ncuti « Sex Education » Gatwa, pour une nouvelle saison, la 14. Ça me faisait chier de quitter David Tennant aussi tôt, mais pour le coup, le peu qu’on voit du Docteur de Gatwa m’a intrigué et m’a donné envie de poursuivre l’aventure.