Critique : Enola Holmes 2

C’est marrant de constater dans le top 10 de la semaine de Netflix que deux diptyques se partagent l’affiche. On avait Balle perdue et sa suite, mais il y a également Enola Holmes et Enola Holmes 2 où, à la manière de l’actioner français, tout le monde rempile devant et derrière la caméra. Comme on dit, on ne change pas une équipe qui gagne. Enfin, concernant Enola Holmes, ce n’est pas totalement vrai car Sam « Mycroft Holmes » Claflin manque à l’appel suite à un problème d’emploi du temps.

Encore une fois, au niveau de la critique, on est sur quelque chose de semblable car le même constat peut s’appliquer devant le produit fini. Enola Holmes 2, comme Balle perdue 2, reprend la même formule tout en tentant d’apporter des nouveautés. Pour le coup, ayant moyennement aimé le premier, j’ai évidemment moyennement aimé cette suite. J’en ai profité pour relire la critique que j’avais faite et ait remarquée que les qualités et défauts sont similaires donc je vous encourage à la lire si ça vous intéresse.

Holmes vs Arès

Du coup, au lieu de ressasser les mêmes choses, je vais me contenter de me concentrer sur les nouveautés. Premièrement, l’enquête au cœur de l’histoire. Basée sur une histoire vraie, j’ai trouvé ça plutôt sympa, même si on peut regretter certains éléments trop prévisibles comme l’identité du grand méchant. Par contre, David Thewlis, le Arès détruit par le pouvoir de l’amour dans Wonder Woman, en fait trop à mes yeux. Ça donne un méchant fun, mais manquant de subtilité. L’éléphant dans un magasin de porcelaine, tout ça.

Ce que j’ai pas mal apprécié aussi, c’est la place prise par le Sherlock Holmes d’Henry Cavill. Je ne me souviens pas qu’il ait eu un rôle important dans le précédent, mais ici, il est un personnage secondaire à part entière. Surtout, il est au cœur d’une géniale scène mid-générique. Du pur fan-service, mais quand on est fan, ça marche. On a aussi des décors historiques assez jolis. Dommage que les scènes d’action ne suivent pas.