Loki : mais c’est qui D. B. Cooper, à la fin ?

Easter egg

Attention, cet article contient des spoilers sur le premier épisode de Loki.

Dans le premier épisode de la série Loki, Un destin exceptionnel, durant un flash-back représentant l’espièglerie de Loki préférée de Mobius (Owen Wilson), on peut découvrir qu’il était alors D. B. Cooper. Néanmoins, étant donné qu’il s’agit d’une affaire américaine datant de 1971, on peut comprendre que la majorité des français ne connaissent pas l’histoire.

Du coup, on sort la page wiki concernant l’affaire.

Merci qui ? Merci Wikipédia.

Il s’agit d’une des affaires non résolues par le FBI. Elle a été abandonnée par manque de pistes, le 12 juillet 2016. Sinon, tous les événements (ou presque) se sont déroulés comme ça a été montré durant le flash-back. La preuve avec la description de cette étrange affaire.

Mademoiselle, vous feriez mieux de regarder ce message.

À 16 h 35, le 24 novembre 1971, aux États-Unis, un jour de mauvais temps (pas comme dans Loki), un homme voyageant sous le nom de Dan Cooper (un mec pas aussi beau gosse que Tom Hiddleston si on se fie au portrait-robot) détourne le vol 305, un Boeing 727-051 de la compagnie Northwest Orient Airlines décollant de l’aéroport international de Portland (Oregon) en menaçant de faire exploser une bombe qu’il contient dans une mallette.

Lorsque Cooper prit place à bord de l’avion, celui-ci comptait six membres d’équipage et trente-six passagers (soit un tiers de la capacité maximale du Boeing). Il portait un imperméable noir, des mocassins, un costume d’affaires foncé, une chemise blanche parfaitement repassée, une fine cravate noire et une épingle de cravate nacrée. Il portait également des lunettes de soleil enveloppantes. Bref, la panoplie de James Bond et/ou du Men In Black.

Pas aussi beau gosse que Tom Hiddleston quand même.

Une histoire explosive

250 kilomètres séparant Portland de la ville destination de Seattle, le vol ne devait durer que quelques dizaines de minutes. L’avion était à peine dans les airs que Cooper appela son hôtesse de l’air, Florence Schaffner, assise non loin, pour commander une boisson. Après l’avoir payée, il lui tendit une enveloppe. Elle pensa qu’il lui donnait son numéro de téléphone, donc elle la glissa, non ouverte, dans sa poche. Cooper se pencha plus près, « Mademoiselle, vous feriez mieux de regarder ce message. J’ai une bombe ». Dans l’enveloppe se trouvait une note qui disait, « J’ai une bombe dans ma mallette. Je m’en servirai si nécessaire. Je veux que vous restiez à mes côtés. Vous êtes détournés. ».

Quand l’hôtesse de l’air informa le cockpit des intentions de Cooper, le pilote, William Scott, contacta le contrôle du trafic aérien à Seattle-Tacoma, et on lui ordonna de coopérer avec le pirate de l’air. Scott indiqua à Florence Schaffner de retourner s’asseoir près de Dan Cooper, qui entrebâilla sa mallette un instant, suffisamment longtemps pour permettre à Schaffner d’apercevoir des cylindres rouges et des câbles électriques. Il lui ordonna de dire au pilote de ne pas atterrir avant que l’argent et les parachutes soient prêts à Seattle-Tacoma. Elle retourna au cockpit pour transmettre les instructions de Cooper.

À 20 h 11, hasta la vista

Quand l’avion atterrit à sa destination originellement prévue, l’aéroport international de Seattle-Tacoma près de Seattle, état de Washington, à 17 h 45, il relâcha tous les passagers en échange de 200 000 $ (en coupures de 20 $) et quatre parachutes (deux principaux ventraux et deux dorsaux de secours), supposés être pour les quatre personnes restées à bord de l’avion (le pilote, le copilote, une hôtesse de l’air et lui-même).

À 19 h 45, il intima à l’équipage de reprendre les airs, lui ordonnant de voler vers Mexico à une altitude relativement basse, environ 3 000 m et à une vitesse faible (env. 280 km/h) avec les trains d’atterrissage sortis et 15 degrés de volets. À un moment du vol, il sauta de l’escalier arrière de l’avion avec l’argent et les parachutes. Le FBI suppose que son plongeon eut lieu vers 20 h 11 au-dessus du sud-ouest de l’État de Washington, car à ce moment l’équipage perçut une très légère modification du centrage de l’appareil. À cause de la mauvaise visibilité, son plongeon ne fut pas remarqué par les deux avions de chasse F-106 de l’US Air Force qui pourchassaient l’avion de ligne

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