Critique : Horizon Forbidden West

La technique Sony. À l’époque, le premier opus ne m’avait pas plus emballé que ça. Mais un moment, la marque japonaise l’a offert gratuitement. Un jeu AAA gratuit, ça ne se refuse pas. Du coup, je l’ai pris et l’ai torché. J’en retiens le souvenir d’un jeu bon, mais n’allant pas assez loin pour se révéler addictif. Malgré tout, j’avais envie de voir la suite. Bref, appelez-moi Pigeon Man !

À mes yeux, cette suite reprend le même chemin dans un nouveau monde. Tout d’abord, je note le gros effort fait sur l’écriture des quêtes secondaires. On est loin des quêtes fedex. Quant à l’histoire principale, elle demeure agréable à suivre avec une mention spéciale pour la quête nous emmenant au cœur de la base de Ted Faro. Je regretterai juste le climax. Loin de l’affrontement épique espéré, j’ai eu un truc bâclé. Pour ne pas dire facile.

Sans surprise, la monotonie pointe le bout de son nez

En fait, avec Horizon Forbidden West, j’ai le même problème que sur le premier. Le gameplay n’est pas assez accrocheur à mes yeux. Les combats contre les grosses machines se révèlent vite lourdingues. Il n’y a pas vraiment de finesse, on se contente de bourriner le sac à PV jusqu’à que mort s’ensuive (et ça peut être long contre les obèses à PV). De plus, malgré quelques ajouts comme la nage et le vol (arrive trop tardivement à mon goût), difficile de trouver de réelles nouveautés. J’ai plus eu la sensation d’avoir une extension du premier Horizon qu’une véritable suite tentant de dynamiter la formule.

Le seul dynamitage aura lieu au niveau des graphismes. Le jeu est très beau, il faut le dire. Ce qui m’amène à mon deuxième bémol. Je n’accroche pas à l’univers. Ce mélange entre la « préhistoire » et le futur n’a jamais pris chez moi. Aussi, malgré une volonté de proposer des environnements différents, jamais je ne me suis arrêté pour admirer les décors (sauf une fois, quand une quête demande à grimper tout en haut d’un gratte-ciel, la vue est à couper le souffle). Du coup, les images ne m’ont pas plus passionné que ça. J’étais plus là à me dire que le taf technique était impressionnant qu’à être soufflé par les visuels.

Quant au côté monde ouvert, je le trouve assez limité. Rien ne m’a donné envie de parcourir le monde. La plupart du temps, je me contentais de rusher vers les points de téléportation pour pouvoir me balader dans le monde sans perdre de temps.