Critique : Extraordinary – Saison 2

La première saison de la série Extraordinary était une pépite rafraîchissante, en plus d’être furieusement drôle. Quand on lance une nouvelle saison, il y a toujours cette crainte que cela ne se renouvelle pas. Que la magie disparaisse. Que l’intrigue tourne en rond pour la faire durer. Bref, tant de maux possibles.

C’est donc avec ravissement que j’ai constaté que cette deuxième saison n’a aucune de ces tares.

Une bande de friends déjantée

Au contraire, la formule fait encore plus mouche, car la mise en place est déjà faite. On peut donc se concentrer pleinement sur Jen et ses amis. Le tout dans des mini-intrigues loufoques. C’est la grande force d’Extraordinary à mes yeux. Toujours réussir à proposer des histoires sortant de l’ordinaire, en n’oubliant pas de se renouveler. Même si certaines intrigues semblent partir sur quelque chose de classique, le caractère des personnages et l’univers font qu’on dérive vers quelque chose d’inattendu.

En plus de cela, il y a encore une utilisation intelligente des pouvoirs. On continue à rester éloigné des histoires super-héroïques pour se focaliser sur une utilisation banale dans la vie quotidienne. Même si cette utilisation nous surprend, ce n’est pas le cas pour les héros et cela rend le tout croustillant. Mention spéciale à l’idée du Vide et à l’esprit de Jen.

D’ailleurs, l’une des grandes forces de cette série est d’éviter tout mélodrame pénible. Quand on semble s’y diriger, Extraordinary fait en sorte de prendre les choses à la légère. Ça fait du bien et ça n’empêche pas l’intrigue principale de cette saison de trouver une conclusion émouvante. Du coup, non seulement j’ai ri, mais en plus, j’ai été ému. Allez, saison 3, s’il vous plaît !