♪ I see the lightning flashing ♪
Fiche
Titre | Daredevil : Born Again | Titre VO | – |
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Réalisateurs | Justin Benson & Aaron Moorhead | Scénaristes | Jesse Wigutow & Dario Scardapane |
Acteurs | Charlie Cox, Vincent D’Onofrio, Tony Dalton, Margarita Levieva, Wilson Bethel, Zabryna Guevara, Nikki M. James, Genneya Walton, Arty Froushan, Clark Johnson, Michael Gandolfini, Ayelet Zurer | ||
Saison | 1 | Épisode | 8 |
Date de sortie | 09 / 04 / 2025 | Durée | 52 mn |
Genre | Action, Drame, Fantastique, Policier, Science-fiction, Thriller | Chaîne | Disney+ |
Le maire Fisk profite de son gala d’inauguration pour renforcer son emprise sur New York.
Critique
On y est ! Le moment du basculement. Celui où l’ancienne équipe créative cède sa place à la nouvelle (déjà à l’œuvre sur le premier épisode et sur quelques ajouts comme le Punisher).
Et la différence se voit dès le premier plan. Celui, sublime, sur une rose bleue accompagné d’un filtre bleu. Rien qu’en une seule séquence, les émotions sont déjà là. On revient ensuite à un cadre plus classique jusqu’au final où Poindexter se retrouve face à ses codétenus. Le filtre bleu revient envahir l’image. Rien qu’avec cette première séquence, j’étais déjà emballé.
En même temps, Justin Benson & Aaron Moorhead… On parle tout de même du duo derrière la finale inoubliable (et, accessoirement, le meilleur épisode produit par Marvel TV) de la série Loki, « Glorieux destin ».
La suite est un formidable montée en tension. Chaque scène s’imbrique à la précédente pour nourrir la boule au ventre ; Matt est impuissant face au système que le Caïd, après des débuts difficiles, maîtrise désormais.
Danse avec le diable
En cela, j’ai adoré le gala. La réalisation est géniale. J’ai kiffé la façon dont la caméra nous donne l’impression d’être au milieu de cette foule et que nous guettons les invités. La séquence où on virevolte entre les invités entre déplacement de la caméra et changement de profondeur est exceptionnelle.
Le retour de Poindexter, c’est également le retour d’un vilain terrifiant. Il n’y a pas à discuter, Poindexter >>> Muse. Ce plan où Wilson Bethel arbore un magnifique sourire sadique où l’on peut voir sa dent cassée. Des frissons. Sans oublier le massacre sur son chemin et ce magnifique filtre bleu. Bordel, j’avais oublié à quel point Bullseye pouvait être terrifiant.
Du côté du Caïd, on retrouve bien le Wilson Fisk qui fout les miquettes. Certes, il ne peut pas battre les super-héros à mains nues, mais il se cache derrière le système pour les tenir loin de lui. L’intrigue de Mayor Fisk dans les comics était formidable à ce niveau, et la série réussit parfaitement à la retranscrire. Le voir mettre au pas tous ces milliardaires (toujours un plaisir de retrouver Swordsman) qui l’avaient humilié quelques épisodes plus tôt fait froid au dos. Car il n’y a rien de plus terrifiant que de devoir faire face, seul, au système.
On n’oublie pas non plus son unité d’élite digne de Vic Mackey, qui profite d’ailleurs pour rejouer une scène de Novocaine (2025). Cette séquence met d’ailleurs en exergue ce que j’avais dit précédemment, avec le regard terrifié du commissaire lorsqu’il se rend compte de l’emprise grandissante de la corruption.
Double twist
Quant à Matt Murdock, on sent le diable en lui qui commence à craquer. Entre Poindexter et le client coupable (illustration parfaite du système défaillant), le diable demande à sortir. Il veut punir ! D’autant plus que le mystère autour du meurtre de Foggy s’est dissipé. Quel twist ! Vanessa en est la commanditaire (dédicace au pauvre Adam, au passage).
On est à peine remis de ce twist qu’on nous en balance un nouveau tout de suite après. Matt sauve le Caïd (son visage devant la situation, c’est pépite) de Poindexter et se prend une balle (en plein cœur ?). Le Born Again arrive-t-il maintenant ? D’autant plus qu’il est difficile d’ignorer le nouveau costume aperçu sur les photos de tournage de la saison 2, qui renvoie à une intrigue mémorable des comics.
À noter le retour de la belle illustration du radar de Matt, vue dans le premier épisode. Surtout accompagné de cette sublime chanson de The Florida Mass Choir, « Storm Clouds Rising » (1985).
Bref, comme d’hab, vivement la semaine prochaine.
Par Christophe Menat n’arrivant pas à se sortir la chanson du final de la tête!
Conclusion
Le meilleur épisode de la saison jusqu’ici. Et ça fait du bien après la déception du précédent. Le basculement définitif vers la nouvelle équipe créative est net dans tous les domaines, notamment l’écriture et la réalisation. Cela ne donne qu’une seule envie : voir le final et surtout la saison 2. |
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9/10 |