Critique : Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty

Mission : Impossible à Night City

Fiche

Titre Cyberpunk 2077 : Phantom Liberty
Éditeur CD Projekt Développeur CD Projekt RED
Plate-forme Windows, PlayStation 5, Xbox Series Date de sortie 26 / 09 / 2023
Joué sur PlayStation 5Game Genre Action, Aventure, Crime, Fantastique, Science fiction, Thriller

Critique

Cyberpunk 2077

Ce chef d’œuvre…

Avec le recul, il est assez dingue de voir la place prise par l’univers inspiré de Cyberpunk 2020, le jeu de rôle sur table conçu par l’américain Mike Pondsmith, en si peu de temps. En effet, un film live-action Cyberpunk 2077 vient d’être annoncé. Il s’agira d’une collaboration entre CD Projekt et Anonymous Content, la société de prod’ derrière les séries True Detective et Mr. Robot et des films comme The Revenant.

N’oublions pas non l’excellent anime Cyberpunk : Edgerunners sorti sur Netflix. Pour l’avenir, une suite à Cyberpunk 2077 est prévue par CD Projekt sous le nom de code Orion. Mais, en attendant, un gros morceau est sorti : l’extension Phantom Liberty avec Idris Elba en tête d’affiche accompagnée d’une mise à jour 2.0 gratuite. Vu la qualité des extensions de The Witcher 3, Hearts of Stone et surtout Blood & Wine, il était évident que Phantom Liberty allait être exceptionnel. Mais il faut tout de même vérifier.

Obtenir la véritable fin

Pour le détail, Phantom Liberty permet d’obtenir une nouvelle fin aux aventures de V. Voilà ce qui peut faire plaisir vu à quel point celles d’origine peuvent se révéler frustrantes.

Comment ça se passe sans spoiler ? La campagne Phantom Liberty, dans une des dernières missions, vous demande de faire un choix cornélien. Ce choix n’est pas négligeable, car selon votre décision, vous pouvez, ou non, obtenir la fameuse nouvelle fin. Il n’est pas difficile d’identifier ce choix, donc je vous conseille de faire une sauvegarde juste avant pour explorer les deux pistes. Quoiqu’il en soit, j’ai adoré, mais vraiment adoré, la fin ajoutée. Pour moi, il s’agit de la véritable conclusion de l’histoire du merc V.

Au passage, gros coup de cœur pour le générique final de la campagne Phantom Liberty reprenant le style d’une scène d’ouverture d’un James Bond.

Bienvenue à Dogtown

Rien que pour l’occasion de découvrir la conclusion de Cyberpunk 2077, Phantom Liberty demeure indispensable. Néanmoins, ce n’est pas tout, car il s’agit, à la manière de l’extension Blood & Wine, d’une véritable histoire à part avec une toute nouvelle zone : Dogtown. Je ne vais pas mentir et avouer qu’au départ, j’ai été vachement déçu par la taille de Dogtown par rapport à Night City (Dogtown est carrément une sorte de quartier de Night City). Néanmoins, plus j’ai exploré, plus je l’ai kiffé. Certes, elle est petite, mais elle a une grosse verticalité offrant donc une foule d’endroits à explorer. Mention spéciale au stade.

Encore une fois, CD Projekt fait des merveilles au niveau de l’histoire. Comme pour le jeu d’origine, les quêtes secondaires sont tout aussi intéressantes que la quête principale. Certaines sont même des petits bijoux. Alors quand, en plus, elles nous permettent de découvrir toute la richesse de Dogtown, ça devient carrément obligatoire. Quant à l’histoire principale, j’ai beaucoup apprécié la piste empruntée. À savoir une aventure d’espionnage entre James Bond et Mission : Impossible. On est très loin des autres quêtes de Cyberpunk et cela permet d’enrichir encore plus l’univers.

J’ai adoré le nouvel ajout du gameplay façon Mission : Impossible justifié par l’histoire et l’ambiance paranoïaque s’en dégageant (j’ai eu plusieurs moments de parano en me demandant s’il fallait faire confiance). Bref, une aventure passionnante de bout en bout comme seule Night City peut nous en offrir. Mention spéciale à la mission totalement hallucinante m’ayant donné l’impression d’avoir ressorti Alien : Isolation. Je n’étais clairement pas prêt pour cette dinguerie.

Mise à jour 2.0

Pour finir, un point sur le gameplay. La mise à jour 2.0 est passée par là et a changé mes repères. Au début, j’étais complètement largué puis, finalement, j’ai pris mes marques et ai totalement adopté ces changements. Il faut dire que cela épure certains éléments inutiles pour se concentrer sur ceux apportant un plus. Avec ces modifications, le jeu devient plus jouissif que jamais. Pour le reste, c’est du Cyberpunk 2077. Les combats à l’arme à feu sont un régal et V, plus puissant que jamais. Toutefois, j’en ai tout de même chié contre un boss en mode difficile.

Et les bugs ?

En relisant ma critique du jeu d’origine, je me rends compte que je n’ai plus rencontré les bugs que j’avais cités. Le seul truc casse-couille que j’ai eu durant mes 30h de jeu, c’est un écran noir qui apparaît au bout de quelques minutes de jeu. Le plus drôle, c’est que tout le reste fonctionne. J’étais tout simplement devenu aveugle. Ce bug est survenu après que je me sois réveillé d’une sieste. J’ai pesté un moment à devoir jouer sur le chargement pour faire avec. En fait, quand l’écran devient noir, il suffit de sauvegarder et charger la sauvegarde pour retrouver la vue. Mais c’est chiant de faire ça toutes les cinq minutes. Puis l’illumination. Je suis parti faire une sieste et le bug a totalement disparu 😀 Comme quoi, une bonne nuit de sommeil…

Par déprimé façon Pablo Escobar confiné.

Conclusion

À la manière de Blood & Wine pour The Witcher 3, Phantom Liberty est une extension indispensable pour Cyberpunk 2077 en offrant de passionnantes nouvelles quêtes (beaucoup de coups de cœur) et une nouvelle zone (petite, mais avec une énorme verticalité). Surtout, il amène Idris Elba et une nouvelle fin, la véritable fin des aventures de V.

+

  • Histoire passionnante, tout le temps, partout
  • 20h de jeu pour 30 euros
  • Gameplay perfectionné par la mise à jour 2.0
  • Dogtown
  • Idris Elba
  • Influence Mission : Impossible

  • Nouvelle dépression en finissant le jeu
10/10
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