La magie du préquelle inutile
Fiche
Titre | Sans un bruit : Jour 1 | Titre VO | A Quiet Place: Day One |
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Réalisateur | Michael Sarnoski | Scénariste | Michael Sarnoski |
Acteurs | Lupita Nyong’o, Joseph Quinn, Alex Wolff, Djimon Hounsou | ||
Date de sortie | 26 / 06 / 2024 | Durée | 1h 40 |
Genre | Drame, Horreur, Science-fiction, Thriller | Budget | 67 000 000 $ |
Suivez une femme qui vit les premières minutes terrifiantes d’une invasion extraterrestre dans la ville la plus bruyante du monde, New York.
Critique
Tiens, un nouveau Sans un bruit. Tu sais, la saga où il ne faut pas crier. C’est con, ils auraient dû le faire dans l’espace, car personne ne nous y entend crier…
Bref, John Krasinski, qui a lancé la saga en écrivant et en réalisant les deux premiers épisodes, est parti jouer avec ses amis imaginaires. Il a laissé les rênes de cet épisode à Michael Sarnoski après que les deux aient posé les bases de l’histoire. Sarnoski s’est fait remarquer avec Pig (2021), où Nicolas Cage chasse des truffes et il kiffe tellement ça qu’il devient un cochon. Enfin, je crois, car je ne l’ai pas vu. Je sais juste qu’il a eu de bons retours.
Par contre, inévitablement, étant donné que c’est la grande mode à Hollywood, on opte pour une préquelle. On peut même y retrouver un personnage de Sans un bruit 2, puisque Djimon « Who ? » Hounsou fait partie de la distribution. Un Hounsou qui nous refait le move Les Gardiens de la Galaxie => Captain Marvel. Bon, pour moi, cette volonté de toujours faire des préquelles, c’est clairement une maladie. Vivement qu’on trouve un remède.
Lupita joue Bale
Après, je me suis dit que ça pouvait être intéressant d’en savoir plus sur ces Daredevils vénomisés (même ouïe que Daredevil et aussi beau qu’un Venom). Du coup, je préfère prévenir : on n’y apprend rien.
À la place, Sarnoski préfère s’intéresser à Samira jouée par une Lupita Nyong’o en mode Christian Bale. À la base, l’idée est intéressante (surtout vu l’état du personnage) et l’actrice a suffisamment de talent pour capter l’attention. Mais au bout d’un moment, c’est clairement l’ennui qui a dominé tout le reste chez moi. La faute à un déroulement prévisible. Et ce, malgré l’arrivée d’un habitué des monstres (enfin, surtout ceux venant d’un monde à l’envers) et prochaine Torche Humaine, Joseph Quinn.
Grosso modo, tu as un drame intimiste au milieu de petites scènes d’action (où on essaie surtout de masquer les limites du budget). Ça fait un peu genre film lent et mélancolique (les deux doivent-ils toujours aller de pair ?) où l’on essaie de nous ramener à la vie à coups de décharges électriques. Problème, les fameuses décharges en question sont loin d’être vibrantes. La caméra étant beaucoup trop proche du visage de Nyong’o (le réalisateur serait-il amoureux ?) pour qu’on arrive à voir ce qui se passe.
Par Christophe Menat ayant préféré un Sans bruits, le retour.
Conclusion
Comme on dit, c’est plutôt bien joué, bravo au duo en tête d’affiche, et la réalisation n’est pas dégueu. Mais ce préquel (raaaah, encore un !) n’apporte rien à la franchise, et son drame intimiste au milieu de monstres a fait un tour de magie à mes paupières en les forçant à se baisser. Restent quelques scènes d’action pour les relever, mais rien de particulièrement mémorable. Bref, dispensable. |
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5/10 |