Critique : Marvel’s Midnight Suns : Redemption

Un mois après la sortie du DLC consacré à Deadpool, voici le numéro 2. Consacré au Lethal Protector, celui-là même qui a connu une mauvaise adaptation au cinéma.

Entre nous, c’était clairement le personnage qui m’attirait le moins du lot (pour rappel, les deux autres seront consacrés à Morbius et Tornade). D’une part, parce qu’il n’y a pas vraiment de nouveauté étant donné qu’on croise déjà Venom comme ennemi dans l’aventure principale. De l’autre, parce que depuis ses adaptations cinématographiques, j’ai du mal à être emballé par le personnage. C’est un tort, car ses aventures dans les comics sont géniales. Mention spéciale au run du King in Black.

Une formule identique

Quoiqu’il en soit, la formule ne change pas d’un iota par rapport au DLC de Deadpool, on nous offre trois nouvelles missions principales scénarisées, une amélioration pour l’abbaye et des skins sans oublier évidemment le nouveau personnage avec son style à lui.

Pour Venom, comme je l’ai déjà indiqué précédemment, peu de surprise au niveau de ses capacités étant donné qu’on le croise comme boss dans l’aventure principale. Il n’y a donc pas l’attrait de la nouveauté. Ça n’empêche pas d’apprécier son gameplay reposant sur sa rage où à chaque attaque, elle diminue. Par conséquent, les dégâts infligés par Venom s’affaiblissent. Encore une fois, c’est bien joué de la part de Firaxis Games car cela oblige à revoir son style de jeu exactement quand on adopte un nouveau deck chez Magic.

Quant à l’aventure, elle permet de retrouver un Eddie Brock fidèle aux comics (que ça fait du bien d’oublier la version de Sony) et un nouveau boss. Par contre, les ennemis restent les vampires donc pas de réelles nouveautés à ce niveau (même pas un nouveau type d’unité) et l’histoire reste sommaire même si sympathique. Par contre, la modélisation de Venom est sublime. Je ne me lasse jamais de l’admirer lors des cutscenes.