Critique : What If…? – S1.E2 « Et si… T’Challa était devenu Star-Lord ? »

C’est clairement avec ce deuxième épisode que la formule What If…? prend véritablement vie. Comme supposé, le premier épisode consacré à Captain Carter ne sert alors que d’entrée en matière afin de permettre au grand public de comprendre l’intérêt de la Question avec un grand ‘q’. Non, pas un gros cul. Un Q ! Oui, comme le mec qui refile des super gadgets, tout en ayant aucun espoir de les revoir, à James Bond.

Pourtant, j’ai eu un petit moment de doute avec la scène d’ouverture calquée sur celle de Les Gardiens de la Galaxie. À l’exception près que T’Challa ne danse pas. Puis vint les changements comme Korath réagissant comme un groupie et ça n’arrête pas. Nebula avec des cheveux, blonde de surcroît. Thanos, devenu un Ravageur et gentil avec ça (mention spéciale au running gag sur le génocide). Sans oublier le casque d’Hela (ça m’a scié d’apprendre que c’est le casque qui donnait les épées). Le plus amusant, comme avec chaque What If…? dans les comics, est de constater les impacts du changement dans le monde. Ou plutôt dans les galaxies. Pour le coup, c’est assez fendard de constater que Le Collectionneur a rempli le vide laissé par Thanos.

Des scènes d’action manquant de pêche

Concernant le reste, surtout l’action, j’avoue être resté sur ma faim. J’ai trouvé ça moins convaincant que sur l’épisode consacré à Captain Carter. J’aurais aimé en avoir plus de l’affrontement entre Thanos et deux de ses « Enfants ». Ce qui me gêne principalement, c’est ce côté « dessin animé pour enfants » où les coups ne semblent pas avoir des impacts. Comme si on tapait des peluches. Ça amoindrit l’intensité des scènes d’action. Ça dénote à mes yeux avec le MCU où il y a justement une gravité.

Au moins, c’est un excellent moyen de rendre hommage à la dernière performance de Chadwick Boseman, d’admirer certains plans magnifiques (j’ai adoré tous ceux impliquant le Gardien) et surtout cette fin « nihiliste » comme les What If…? des comics en raffolent. Oui, généralement, les What If…? finissent mal.