Critique : Marvel Studios : Rassemblement : Le making of de Loki

Ah, les making-of des séries Marvel Studios pour Disney+. Ils s’installent désormais comme une tradition. Sortant une semaine après le dernier épisode, c’est l’occasion d’atténuer la déprime et de tourner la page. Ça me fait toujours autant kiffer, car ça me rappelle l’époque des DVD où je regardais les making-of après avoir vu le film histoire de sucer jusqu’à la moelle le DVD (faut bien rentabiliser l’achat).

Bref, celui du jour est consacré à la série Loki et je crois bien qu’il s’agit du meilleur making-of des trois, un poil devant celui de WandaVision. En tout cas, ce qui est sûr, c’est qu’il a la meilleure introduction. Cette dernière revient sur le Temps et devrait pas mal éclaircir ceux qui ont été un peu embrouillés par la façon dont le Temps est appréhendé dans le Marvel Cinematic Universe (un mot que ne connaît pas Owen Wilson).

Passionnant de bout en bout

Puis c’est la déferlante des anecdotes menée par un Tom Hiddleston au top de sa forme. Ce dernier revient carrément sur ses premiers pas en tant que Dieu de la Malice et sur la façon dont il a rejoint le MCU. Une histoire assez connue, mais toujours aussi efficace. Notamment pour les frissons lors du passage de la Comic Con. Anecdote, avant la série, Loki avait eu moins de deux heures au total de temps à l’écran dans le MCU. Assez amusant vu l’ampleur qu’il y a.

Bref, en gros, le making-of s’attache à raconter comment ils ont créé la série. Tout y passe (sauf la post-production malheureusement toujours aux abonnés absents) et c’est foutrement passionnant. On a des anecdotes comme, par exemple, le fait que le Chasseur B-15 a un compteur de « brouillés » sur son casque ou encore que les portails utilisés par le TVA se sont inspirés du Dune de David Lynch. Autre détail que j’ai beaucoup aimé, le costume de Celui Qui Demeure est composé de différents éléments provenant de périodes différentes. La cape vient de l’Ère Victorienne et les chaussures sont de Gengis Khan.

Sinon, on est dans le classique avec les acteurs racontant leurs aventures dans la machine Marvel Studios, de leur arrivée jusqu’au tournage. Sans oublier les effets spéciaux, la production des décors et la réalisation (Kate Herron est agréable à écouter). L’heure passe à la vitesse de la lumière.