Les loulous, cette semaine, c’est le cœur lourd que j’écris cette chronique. En effet, cette semaine, un grand nous a quittés, un de ceux qui ont fait l’enfance de beaucoup d’entre nous ici.
Considéré comme le père des super-héros modernes, celui qui aura donné ses lettres de noblesses au buddy movie, aura réussi à concurrencer Steven Spielberg sur son terrain de prédilection, se sera essayé avec plus ou moins de succès à bien des styles et aura même mis en scène le clip de la BO de l’un de ses films. Mais comme dirait le poète B A B 2 O, on garde la pêche.
Alors, on prend sa carte au trésor, les gadgets de Data et on fait la danse de Choco.
Cette semaine, c’est Les Goonies.
Chocolat Noisette !
Les Goonies est un film américain sorti le 7 juin 1985 aux États-Unis et le 4 décembre de la même année au pays de la sauce gribiche. Pour faire simple, le film nous montre comment Samsagace Gamegie, le frère de Thanos, décide de partir à la recherche du trésor de Willy Le Borgne, un pirate notoire, accompagné d’un James Bond en herbe, d’un enfant star qui a l’air d’avoir 43 ans, d’un enfant en chemise à fleurs clairement victime de grossophobie et va se lier d’amitié avec un sosie de Jul, tout en combattant Cypher de Matrix, pour sauver la maison de leur enfance et club house des Goonies. Les morceaux se recollent, cé bô !
Le héros et chef de la petite bande est incarné par Sean Astin, le Sam de Frodon parce que c’est lui qui conduit. Il est tout jeune, mais son talent et sa frimousse font le taff.
Son grand frère est incarné par Josh Brolin (MAIS C’EST PAS UN GOONIES PAR CONTRE HEIN ??!??!!), avant de devenir une vraie “gueule” de cinéma, d’incarner Thanos, Cable, Joe dans le remake US d’Old Boy, l’agent K dans Men In Black 3 et de jouer dans une tartouillée de très très bons films, aura ici le rôle du grand frère BG un chouia teubé et habillé comme une prof de fitness.
Le reste des Goonies n’aura malheureusement pas connu une aussi belle carrière derrière et je vous invite donc tous, souplement, vers notre magnifique LISTE AVEC DES TIRETS !!!
Jeff Cohen A.K.A. Choco a tenté sa chance dans 2-3 productions mineures, mais il est aujourd’hui avocat et il a 47 ans…
Corey Feldman A.K.A. Bagou avait alors une belle carrière en progression. Mais la découverte de la drogue et des relations destructrices auront eu raison de tout ça. Il se cantonne aujourd’hui à des téléréalités et a 49 ans…
Jonathan Ke Quan A.K.A. Data a incarné Demi-Lune dans Indiana Jones, joué dans l’expérimental California Man (où il retrouvera Sean Astin) et ce sera essayé en tant que chorégraphe de combat ou bien encore assistant réalisateur. Il a aujourd’hui 49 ans…
Cynoque aime Choco !
Le film est mis en scène par le déjà regretté Richard Donner, dont j’ai déjà eu la chance de parler juste ICI, donc, je n’épiloguerai pas beaucoup plus. Ce film est une sorte d’All Star Movie pour l’époque, puisqu’on retrouve Donner à la réalisation, Spielberg à la production et au scénario en compagnie de Chris Columbus. Ça fait beaucoup de talent réunis juste “pour des gosses”.
Et c’est là que j’aime tous ces gens. Pour Spielberg en tête, mais aussi Donner, Columbus, mais encore Zemeckis, Joe Dante, Barry Levinson, Harold Ramis ou encore J.J. Abrams plus récemment avec Super 8, hommage non dissimulé au travail de Spielberg.
Non, faire un film pour enfant, ça ne signifie pas les prendre pour des demeurés et leur soutirer tout leur pognon. Non, un film pour enfant, ça doit faire voyager, rire, pleurer, réfléchir, s’émerveiller, se forger et non pas leur déféquer dans les yeux.
Fun Fact : Sachiez vous que le film est une mine d’easter eggs avec, en vrac, des références à James Bond, E.T., Indiana Jones, Superman et Gremlins. Spielberg ira même jusqu’à donner les différentes tenues des Goonies à Dennis Nedry, le fumier de Jurassic Park.
Alors, c’est valable ?
Je ne me suis pas foulé cette semaine en cherchant un film qui pouvait susciter le débat (enfin, je pense, moi perso, il est dans mes films de chevet et j’ai une ÉNORME table de chevet…).
Je voulais surtout faire cette chronique en forme de cri du cœur, d’hommage à un grand monsieur, qui s’ajoute à la très longue liste des grands messieurs/grandes dames à partir depuis quelque temps, en laissant quelques âmes d’enfant sur la bas-côté. Ces gens-là ont créé une culture, ce sont les papas de tous les geeks aujourd’hui.
Et si on est tous réunis là, sur ce blog/facebook/twitter/instagram/linkedin/patreon/onlyfans/minitel/signaux de fumées (biffer les mentions inutiles), c’est parce que l’on partage cette passion. Et ouais les gars/meufs/autres, on est des geeks et putain, ça, c’est la classe !
Bisous.