Critique : Vermin – Saison 1

A Vermin’s Life

Fiche

TitreVermin Titre VO
CréateurCasey, Julien Crampon, Gael Mectoob
Voix Alexis Beaumont, Hafid F. Benamar
Saison1 Nombre d’épisodes10
Date de sortie09 / 04 / 2018 Durée8 mn
GenreAnimation, Comédie, Crime ChaîneNetflix

Après avoir intégré les forces de police dans la grande ville, une mante religieuse naïve se heurte à la corruption, et à un collègue grognon et porté sur la bouteille.

Critique

Suite à ma critique de Crisis Jung, on m’a rapidement conseillé de mater une autre production de Bobbypills, Vermin, et Lastman. Le second étant plus long que le premier, j’ai décidé de commencer avec Vermin.

La technique des dix gros coups de patte

Ayant pris la technique des dix gros coups de poing dans la tronche avec Crisis Jung, je ne m’attendais pas à revivre la même chose avec Vermin. Après tout, cette fois-ci, j’étais davantage préparé. On peut tromper une fois, une personne. On ne peut pas tromper deux fois, une pers… Euh, c’est bien ça l’expression ? Bref, pour le coup, l’impact n’a pas été le même, mais il y en a tout de même eu un.

Tout d’abord, ce qui m’a choqué avec Vermin, c’est le style graphique. Au prime abord, j’aurais dit que c’était sacrément moche. Malgré tout, comme on dit, ce n’est pas la beauté extérieure qui compte, mais celle à l’intérieure. J’ai encore un doute sur l’expression exacte. Peu importe, t’as compris l’idée. Pour l’illustrer, on ne peut pas faire mieux que la série du jour. Même si franchement, au bout d’un moment, je m’y suis fait avant de finir par vraiment aimer.

Au fait, de quoi ça parle ?

L’histoire part d’un postulat classique entre 1001 Pattes et Zootopie. Du premier, on retient cette idée d’un héros insecte campagnard qui rejoint la ville. Du second, des flics dans un monde anthropomorphiste (je ne sais pas si le terme colle avec des insectes, bref, on s’en fout) et on retrouve d’ailleurs une blague similaire.

Toutefois, le jeu des comparaisons s’arrêtent là. Dans Vermin, le monde n’est pas celui de Disney. On pénètre ici dans un univers rempli de vermines, dans les deux sens du terme. C’est crade de chez crade (le style graphique colle à merveille, c’est pour ça que j’ai fini par adorer). Parfois, j’ai même eu l’impression de sentir la pisse.

Encore une fois, comme sur Crisis Jung, les créateurs du show ont des bonnes idées culottées à la pelle qu’ils parsèment à droite et à gauche, au premier et au second plan. Par exemple, la parodie de Spider-Man, le masturbateur vagin qui devient une boîte de nuit et j’en passe.

Néanmoins, le cœur du show réside dans ses personnages. Le duo de flics est attachant et surtout, , surtout, surtout (oui, j’insiste) très drôle. Évidemment, étant donné que nous sommes dans une série pour public averti, c’est très vulgaire, très sexualisé et très violent. 3 x « très » = gros plaisir au sale gosse de notre coeur.

Par qui embraye avec Lastman.

Conclusion

Après Crisis Jung, dans un registre différent mais dans le même esprit, encore une perle produite par Bobbypills. On part en voyage vers un tout nouvel univers entre 1001 Pattes et Zootopie, mais version hardcore, pour suivre la routine d’un duo de flics. On retrouve ce fourmillement d’excellentes idées enrobé par un emballage mêlant vulgarité, sexe et gore. Vivement les saisons 2 et 3.

+

  • Esprit sale gosse très drôle
  • Personnages tellement kiffant
  • Univers bourré de bonnes idées

  • Style graphique donnant pas du tout envie
8/10
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