Nouveau film de et avec Ben Affleck tiré du best-seller de Chuck Hogan, Prince of the thieves, The Town raconte la destinée d’un braqueur de banques, Ben Affleck, dans un quartier où ce « travail » se transmet de père en fils. Il tombe amoureux de la fille qu’il a pris en otage lors d’un braquage et essaie de se ranger pour changer de vie mais ses partenaires l’obligent à faire un dernier gros coup.
The Town emprunte les mêmes chemins que le grand classique du genre Heat à savoir deux destinées parallèles avec d’un côté, le braqueur finalement pas si méchant que ça et le flic, Jon Hamm de Mad Men, pas si propre. Avec le grand classique du meilleur ami qui pète un plomb tenu par Jeremy Renner (héro du film Démineurs, cette daube oscarisé) Le tout saupoudré de très belles filles (une recrutée dans Gossip Girl, Blake Lively et l’autre déjà apparu dans Vicky Cristina Barcelona, Rebecca Hall) qui viennent un peu « foutre la merde ».
Je ne sais pas si c’est volontaire mais on dirait que Ben Affleck est un gros mordu de séries. Il cite dans le film plusieurs séries et recrutent deux acteurs provenant des séries. A noter que c’est le deuxième film qu’il réalise à Boston après Gone Baby Gone qu’il a tourné dans la banlieue de Boston. Cela montre son attachement à la ville qui l’a vu grandir.
L’histoire est efficace mais beaucoup trop convenue, on a l’impression d’assister à un clone de Heat. Du coup, le film perd beaucoup en efficacité. L’originalité du pitch où le braqueur tombe amoureux de l’otage n’est pas beaucoup exploitée. On sent bien que Ben Affleck préfère se concentrer sur les scènes d’actions.
Ces derniers sont très efficaces et remontent nettement l’ensemble. Tous les braquages sont agréables à suivre et la tension vers la fin est nettement palpable. Pour une fois qu’on ne devine pas à 50km la destinée des braqueurs mis à part quelques uns.
Ben Affleck confirme après Gone Baby Gone (que j’avais moyen aimé) mais il lui manque cette étincelle pour pondre un chef d’oeuvre.
Note : 7/10