Pour l’histoire d’un double coup
Fiche
Titre | Retour à Zombieland | Titre VO | Zombieland: Double Tap |
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Réalisateur | Ruben Fleischer | Scénaristes | Dave Callaham, Rhett Reese, Paul Wernick |
Acteurs | Woody Harrelson, Jesse Eisenberg, Emma Stone, Abigail Breslin, Rosario Dawson, Luke Wilson | ||
Date de sortie | 30 / 10 / 2019 | Durée | 1h 39 |
Genre | Action, Comédie, Horreur | Budget | 42 000 000 $ |
Le chaos règne partout dans le pays, depuis la Maison Blanche jusqu’aux petites villes les plus reculées. Nos quatre tueurs doivent désormais affronter de nouvelles races de zombies qui ont évolué en dix ans et une poignée de rescapés humains. Mais ce sont les conflits propres à cette « famille » improvisée qui restent les plus difficiles à gérer… |
Critique
Dix ans, c’est la durée qu’il aura fallu attendre avant d’avoir la suite de Zombieland. Une décennie, quand même. Personnellement, ça ne m’a pas dérangé, car je n’ai pas plus kiffer que ça, le premier opus. Certes, il y avait le côté rafraîchissant de la comédie avec des zombies (même si, Shaun of the Dead) et de la narration bourrée de blagues et de répliques savoureuses, mais bon, ça s’arrêtait là.
Priorité à Deadpool
D’ailleurs, pour faire la transition, si la narration rappelle vachement Deadpool, ce n’est pas pour rien. On retrouve les mêmes scénaristes, soit le duo Rhett Reese et Paul Wernick. C’est également la raison pour laquelle la suite a mis autant de temps à sortir dans les salles. En effet, les deux gars étaient trop occupés par le mercenaire à la grande gueule pour plancher sur le scénario de Zombieland 2.
Transition toujours et Deadpool encore, la scène d’ouverture du film du jour rappelle incroyablement celle du premier Deadpool. Je ne me souviens pas d’une telle chose sur Zombieland. Voilà pour la boucle, maintenant, passons à la critique.
Pour le coup, au moment où je tape les touches pour faire apparaître ces lettres qui vont former des mots puis des lignes et enfin des paragraphes (j’aurais largement pu faire simple avec une seule phrase en allant directement au but « au moment où j’écris ces lignes », mais ce serait moins fun et fun est le mot-clé pour Retour à Zombieland), je ne pense pas que je vais écrire une grosse critique, car je n’ai pas grand-chose à dire sur cette suite.
On ne change pas une formule qui gagne
En fait, Retour à Zombieland, c’est exactement la même formule que son prédécesseur, la surprise de la découverte en moins et la joie des retrouvailles en plus. On a du gore gentillet. De l’humour, ou plutôt une succession de sketchs maintenus par un fil rouge anecdotique. Sans oublier, de l’action sympathique. Ceux qui ont aimé le premier vont aimer la suite, les autres passeront à côté.
Pour ma part, c’est un plaisir de retrouver la famille dysfonctionnelle avec une mention à Woody Harrelson qui a l’air de bien s’amuser, mais malheureusement ça tourne vite en rond. Toutefois, les scénaristes semblent l’avoir prédit et ont rapidement ajouté des nouveaux personnages. En plus, ces derniers représentent une des meilleures réussites de cette suite donc banco. Les rôles décernés à Luke Wilson et Thomas Middleditch sont largement mes préférés. Ils sont au cœur du passage le plus drôle du film en égalité avec la magnifique surprise survenant durant le générique de fin.
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Bon, ben, j’ai beau réfléchir mais je pense que j’ai fait le tour de ce que j’avais à dire, donc je ne vais pas m’éterniser et sauter directement à la conclusion.
Par Christophe Menat qui ne sait plus s’il vient de regarder un Deadpool ou un Zombieland.
Conclusion
Retour à Zombieland est une suite sans surprise. On retrouve exactement ce qui faisait le charme de Zombieland. Ni plus, ni moins. Mais je pense qu’on n’en demandait pas plus. |
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6/10 |