Fiche
Titre | Pixels |
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Réalisateur | Chris Columbus |
Scénaristes | Tim Herlihy, Timothy Dowling |
Acteurs | Adam Sandler, Kevin James, Michelle Monaghan, Peter Dinklage, Josh Gad, Brian Cox, Sean Bean, Jane Krakowski, Dan Aykroyd |
Titre original | – | Date de sortie | 22 / 07 / 2015 |
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Pays | États-Unis | Budget | 110 000 000 $ |
Genre | Action, Comédie, Science-fiction | Durée | 1h 46 |
À l’époque de leur jeunesse, dans les années 80, Sam Brenner, Will Cooper, Ludlow Lamonsoff et Eddie « Fire Blaster » Plant ont sauvé le monde des milliers de fois… en jouant à des jeux d’arcade à 25 cents la partie. Mais aujourd’hui, ils vont devoir le faire pour de vrai… Lorsque des aliens découvrent des vidéos d’anciens jeux et les prennent pour une déclaration de guerre, ils lancent l’assaut contre la Terre. Ces mêmes jeux d’arcade leur servent de modèles pour leurs attaques. Cooper, qui est désormais Président des États-Unis, fait alors appel à ses vieux potes pour empêcher la destruction de la planète par PAC-MAN, Donkey Kong, Galaga, Centipede et les Space Invaders… Les gamers pourront compter sur l’aide du lieutenant-colonel Violet Van Patten, une spécialiste qui va leur fournir des armes uniques… |
Critique
L’avantage avec ce genre de films, c’est qu’on n’en attend pas beaucoup. Dès lors, ils se retrouvent en position de force pour être une belle surprise. Et c’est le cas pour Pixels.
À l’origine, il y avait un court-métrage du même nom réalisé par Patrick Jean. Une merveille où des créatures emblématiques des salles d’arcade des années 80 envahissaient New-York.
Ce morceau d’anthologie a donné son identité au film de Chris Columbus qui va même jusqu’à reproduire le court-métrage dans son climax. Si on peut regretter que Patrick Jean n’ait pas eu l’occasion de transformer son projet en long-métrage, difficile de cracher sur la présence de Chris Columbus tant le style du bonhomme colle à merveille au projet. J’étais aussi curieux de voir son intégration du style Sandler dont le studio, Happy Madison, coproduit.
Retour dans les années 80
Au final, Pixels est un long-métrage divertissant. Aucune prise de tête, mais de l’humour (même pour les allergiques de Sandler, car il faut souligner l’absence de gags lourdingues qu’offrent certains de ses plus mauvais films) et de l’action (chaque scène faisant intervenir les « Pixels » est un vrai morceau de bonheur avec une mention particulière pour celle de Pac-Man, de loin, la meilleure séquence d’action du film) à gogo. En visionnant le film, j’ai comme eu l’impression de retomber en enfance et de regarder un SOS Fantômes ou un Gremlins. Ça tombe bien, ce sont les références avouées du projet. Certes, le film n’arrive pas à leur niveau, mais il s’y approche beaucoup plus que la plupart des films sortis récemment.
Le style Sandler est présent, mais atténué, ce qui n’est pas forcément une mauvaise vu que le bonhomme a tendance à en faire parfois trop. Ainsi, on retrouve les habituels caméo de ses potes et son « meilleur ami cinématographique » Kevin James dans un rôle pour le moins surprenant : j’ai pris une belle claque en découvrant la surprise réservée par le personnage. C’est tellement culotté donc drôle et au final, le rôle est bien exploité. D’ailleurs, l’acteur a sorti une anecdote hilarante sur sa préparation : « J’ai remplacé les membres de ma famille par des balles de tennis pour m’habituer (Ndm : aux effets spéciaux). Ils ont quitté la maison pendant un mois et j’ai vécu avec des balles de tennis. Quand on est parent, on est tout le temps en train de crier à ses enfants de manger, de nettoyer ou de ranger, je me suis donc mis à crier sur les balles de tennis. Je me suis très vite habitué et je suis devenu très bon ! ». Tiens, un petit air de The Last Man on Earth.
Un casting pixelisé au poil
Adam Sandler est fidèle à lui-même, donc si vous le connaissez, il n’y a rien à vous dire, il offre la formule habituelle. Passons directement à Josh Gad qui m’a fait mourir de rire lors d’une séquence où il se met en mode « Full Metal Jacket ». Peter Dinklage est un peu décevant, même s’il ne s’en sort finalement pas si mal et puis bon, sa dernière séquence vaut son pesant d’or. Achevons notre tour du casting avec la magnifique Michelle Monaghan. Un régal pour les yeux. Mais évidemment, les véritables stars du film sont les « Pixels » avec un représentant qui a fait littéralement fait fondre mon cœur : Q*bert.
Personnellement, j’ai été agréablement surpris par la qualité des effets spéciaux. Malgré leurs structures atypiques, les « Pixels » s’intègrent merveilleusement dans le monde réel et sont d’excellentes factures faisant de chaque scène d’action, un bonbon nostalgique. On reconnaît aussi sans peine la touche Columbus avec ce vrai talent dans le mélange de la comédie et de l’action sans pénaliser l’un des deux genres.
Par Christophe Menat, le , en direct depuis les années 80.
Conclusion
Très bonne surprise. Je m’attendais à un film moyen et voilà que j’ai ce long-métrage décomplexé qui concilie intelligemment action et comédie. Le tout avec l’humour Sandler (sans les lourdeurs) dont je suis si friand. De plus, Pixels est une véritable retombée en enfance dans tous les sens du terme : par son sujet et par son style. Bref, un long-métrage qui fait du bien après Les Fant4stiques.
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7/10 |