Critique : Moon Knight – E3 « En toute amitié »

Attention, cette critique contient des spoilers

L’ouverture de l’épisode me rappelle à quel point les mini-séries sont agréables. Il suffit juste d’un dialogue durant quelques minutes pour avoir un portrait de Layla (May Calamawy). Si on était une décennie plus tôt, on aurait eu droit au fameux épisode « spin-off » racontant ses origines où j’aurais baillé la moitié du temps. Bref, rentrons dans le vif du sujet de cet épisode, car il y a pas mal de choses à raconter.

L’arrivé d’un troisième

Tout d’abord, le truc le plus excitant à mes yeux. L’émergence d’une troisième personnalité (et pas une gentille) ce qui colle avec le générique final où on voit le visage d’Oscar Isaac se décomposer en trois.

Dans cet épisode (presque) entièrement du point de vue de Marc Spector (en passant, ça me fait marrer car certains le réclamaient sur ma page Facebook en exprimant leur ras de bol de Steven – pour le coup, ils sont servis, on a même droit au trou noir quand Steven prend le contrôle), il y a un trou noir où Marc Spector perd le contrôle et se réveille avec un couteau dans la main. Un couteau ayant pénétré le bide d’un de ses opposants, quelques minutes plus tôt. Il ne faut pas attendre longtemps avant d’entendre un « C’est pas moi, je t’assure. ». Alors, qui c’était ? Miam, miam.

On a également un Khonshu prenant plus de risques et montrant à quel point il est puissant. Déjà, pour l’ennéade avec une belle éclipse à la clé, une occasion pour comprendre pourquoi les dieux égyptiens sont à l’écart, dans l’Overvoid. Cela va-t-il faire écho aux dieux grecs qui apparaîtront dans Thor : Love and Thunder ? Encore une fois, Oscar Isaac fait le show en simulant le contrôle de son corps par Khonshu. Je regretterai juste de cette scène la crédulité des autres dieux par rapport au discours de Harrow. Ils ne prennent même pas la peine de vérifier. Ils étaient peut-être pressés de rejoindre la teuf de Zeus dans l’Overvoid ?

Dernier truc que j’ai adoré, le passage où Khonshu et Steven « piratent » le ciel. Non seulement, l’effet est très joli, mais il y a également un petit côté épique marqué par le sacrifice de Khonshu.

« Prends le corps. Prends le corps, Marc. »

Ah oui, il y a un truc qui m’a bien amusé lors du passage chez Gaspard Ulliel (paix à son âme), en plus de la mention de Madripoor, c’est quand Steven Grant prend le contrôle du corps pour empêcher Marc Spector de massacrer ses ennemis et réclamer un temps mort avant de le rendre dans la foulée car transpercé par les lances de ses adversaires. L’effet comique est jubilatoire. Tout comme l’excellente réplique pour le premier combat : « On danse ? On se bat ? On fait quoi ? » ou encore quand le mec se la joue en léchant son couteau, Marc ne se pose pas de questions, il lui défonce la gueule sans lui laisse le temps de finir.

Je conclus cette critique avec une petite mention pour les décors, ça fait plaisir de voyager dans de nouveaux décors. Surtout dans cette ambiance égyptienne dont je ne me souviens pas avoir vu dans le MCU par le passé.