Critique : Marchands de douleur

La louve de Wall Street

Fiche

Titre Marchands de douleur Titre VOPain Hustlers
Réalisateur David Yates Scénariste Wells Tower
Acteurs Emily Blunt, Chris Evans, Catherine O’Hara, Andy Garcia, Chloe Coleman, Jay Duplass, Brian d’Arcy James
Date de sortie27 / 10 / 2023 (Netflix) Durée2h 03
GenreDrame, Policier Budget50 000 000 $

Une mère célibataire fauchée mais ambitieuse découvre un filon lucratif dans la commercialisation d’un nouvel antidouleur puissant. Mais jusqu’où ira-t-elle pour s’enrichir ?

Critique

Tiens, un film avec Captain America et celle qui aurait dû être Jane Storm pour le MCU. Le tout réalisé par le réalisateur le plus capé du Wizarding World en ayant aligné Harry Potter et l’Ordre du Phénix (2007), Harry Potter et le Prince de sang-mêlé (2009), Harry Potter et les Reliques de la Mort : partie 1 (2010), Harry Potter et les Reliques de la Mort : partie 2 (2011), Les Animaux fantastiques (2016), Les Animaux fantastiques : Les Crimes de Grindelwald (2018) et Les Animaux fantastiques : Les Secrets de Dumbledore (2022). Je ne sais pas vous, mais j’ose me mouiller en disant que son record va tenir un sacré bout de temps. Comme celui de Lebron James.

Bref, le sujet, ce n’est pas le MCU, ni le monde d’Harry Potter, mais une histoire basée sur des faits réels concernant la crise des opioïdes. Évidemment ici, les personnages sont inventés même si basés sur des personnes réelles ou alors une combinaison de plusieurs individus histoire de simplifier l’intrigue. En soit, l’héroïne n’est pas un personnage attachant, elle bénéficie juste du charisme d’Emily Blunt dans le rôle. Même constat pour son compère joué par Chris Evans

Mary Poppins fait son défilé

Pour le reste, on est sur une accumulation classique de clichés digne d’une success story hollywoodienne avec l’inévitable chute accompagnée de sa leçon de morale. Dès lors, j’ai suivi les événements un peu loin sans jamais être pris par l’histoire. Pas aidé non plus par une réalisation moyenne. Il y a juste la sympathique idée de faire des interviews pour mettre en place le contexte de l’intrigue, comme si on était devant un documentaire. Mais ça n’a pas le même impact.

Le seul truc réellement appréciable, c’est de suivre le défilé de mode d’Emily Blunt. Pourtant, la Mary Poppins nouvelle génération tente d’offrir des émotions aux spectateurs, mais c’est d’une telle banalité… Sans oublier le coup de la fille malade pour attendrir le spectateur. Tellement gros que Gandalf a fait une apparition pour dire que ça ne passera pas. D’autant plus qu’il est assez amusant de voir à quel point l’ex-mari, ayant visiblement pas mal de choses à redire à propos de son ex-femme, est absent. Tout est fait pour provoquer de la compassion pour le personnage malgré les trucs dégueulasses qu’elle fait.

Par triste qu’un tel duo ne fasse pas autant d’étincelles.

Conclusion

Basé sur une histoire vraie, Marchands de douleur se contente de réciter une histoire classique déjà vue des milliers de fois. La présence de Chris Evans et Emily Blunt (avec la maman de Kevin) demeure donc le seul véritable attrait.

+

  • Le défilé de mode d’Emily Blunt

  • Histoire vue et revue
5/10
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