Critique : L’Appel de la forêt

L’aventure que je n’attendais pas

Fiche

Titre L’Appel de la forêt Titre VOThe Call of the Wild
Réalisateur Chris Sanders Scénariste Michael Green
Acteurs Harrison Ford, Dan Stevens, Omar Sy, Karen Gillan
Date de sortie19 / 02 / 2020 Durée1h 40
GenreAventure, Drame, Famille Budget135 000 000 $

Alliant prises de vues réelles et animation, L’Appel de la forêt raconte l’histoire de Buck, un chien au grand coeur, dont la paisible vie domestique bascule lorsqu’il est brusquement arraché à sa maison en Californie et se retrouve enrôlé comme chien de traineau dans les étendues sauvages du Yukon en Alaska, pendant la ruée vers l’or, dans les années 1890. Buck va devoir s’adapter et lutter pour survivre, jusqu’à finalement vivre l’aventure de sa vie et trouver sa véritable place dans le monde en devenant son propre maître…

Critique

Les films où le héros se promène dans la nature avec son chien ne sont pas ma tasse de thé. C’est pourquoi j’ai beaucoup repoussé l’appel du visionnage malgré la présence d’Harrison Ford. Mais cette fois-ci, c’était au tour de ma compagne de choisir la séance. Comme, elle raffole du genre, ça n’a pas manqué.

Oh mon dieu, c’est quoi cette horreur de chien numérique ?

Durant les premières minutes, je me suis bien que ça allait bien puer la merde et que le visionnage allait être un calvaire. Je m’explique. À ma grande surprise, j’ai découvert que le chien, qui est également le personnage principal du film (même si l’interprète d’Han Solo est en tête d’affiche – au final, il n’est que là que 40 % du temps), était entièrement en numérique. Pas du joli, en plus. Du dégueulasse, même. Pourtant, sur l’affiche, on aurait dit un vrai chien. Du coup, je me suis dit que je n’allais jamais réussir à répondre à L’Appel de la forêt. Comment voulez-vous que je le fasse si je ne cesse de bugger sur les ratés numériques ?

Marvelll répond à l’Appel

Toutefois, c’est ce que j’ai fait. Ça a commencé gentiment avec quelques rires devant les facéties de Buck, le fameux chien numérique tout moche, puis, sans aller jusqu’aux animaux parlants de Disney, Buck affiche également des expressions à croquer. Au bout du compte, il a réussi à m’émouvoir, ce con. Bref, plus le temps se déroulait, plus je suivais avec délectation les aventures de ce chien hors norme.

Le tout est monté sur un rythme rapide et traversé par quelques acteurs mémorables comme Omar Sy et Dan Stevens, L’Appel de la forêt devient alors un formidable film d’aventure pour la famille atteignant son pic lorsqu’Harrison Ford est totalement impliqué. À ses côtés, le long-métrage s’envole. Faut dire que le papy en a des restes. Tu veux une preuve ? Le mec arrive à être émouvant alors qu’il avait ça en face de lui !

La preuve absolue, si besoin il y avait, qu’Harrison Ford est un immense acteur.

Bref, il faut vraiment en profiter un maximum avant qu’il ne nous quitte. Hé, connard de coronavirus, tu me le laisses tranquille, d’accord ?

Après avoir bien kiffé le long-métrage, je suis allé jeter un coup d’œil sur son réalisateur et son scénariste. Eh ben, je n’ai pas été déçu du déplacement. Le premier a mis en scène Lilo & Stitch (2002), Dragons (2010) et Les Croods (2013) et le second a signé, préparez-vous, Green Lantern (2011), attendez, ça s’améliore, Logan (2017) et Blade Runner 2049 (2017).

La magie du cinéma

Avant de terminer, je veux revenir sur les effets spéciaux. Au final, même si les textures du chien sont parfois immondes, il faut tout de même souligner que, de temps en temps, elles sont sublimes, et que ça se voit trop que ce sont des chiens numériques, l’équipe du film a réussi à rendre leurs comportements très convaincants. Pour l’anecdote, ils ont fait du mocap sur des vrais chiens. Surtout, les effets spéciaux permettent de faire des choses avec Buck qu’on ne pourrait pas faire avec un chien acteur. C’est bien pour ça qu’au final, j’ai totalement zappé le raté numérique et normalement, je suis très, très, très chiant avec ça.

Par surpris d’avoir autant aimé.

Conclusion

Je n’attendais rien de L’Appel de la forêt. J’ai été horrifié en découvrant le chien numérique, mais j’ai finalement fini par répondre à l’Appel en adorant cette aventure pour toute la famille. PS : Harrison Ford est un IMMENSE acteur. PS 2 : comment peut-on aurant kiffer un chien en images de synthèse ?

+

  • Buck et Harrison Ford
  • Le film va toujours en avant et a de nombreuses péripéties
  • Aussi drôle qu’émouvant
  • Sortir prendre l’air tout en étant confiné

  • Effets spéciaux beaucoup trop voyant
8/10

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