Critique : Je s’appelle Groot – Saison 1

Ce qui choque au premier abord, c’est la durée très courte de chaque court-métrage. Cinq, au total. Pour le coup, le mot « court » de « court-métrage » est parfaitement justifié. Je sors le chrono. En virant le générique final et en étant généreux car je laisse le logo d’ouverture Marvel Studios (faut dire que son avance rapide par Groot est plutôt amusant), on arrive à un total de 17 minutes. À cela, il faut ajouter le temps casse-couille pour aller choper le prochain court-métrage, car l’ensemble n’est pas contenu ensemble façon série, mais dispatché. Heureusement, les suggestions sont là. Bref, sur la durée d’un épisode de sitcom, c’est bouclé.

Avant d’embrayer, pour info, l’ordre chronologique fourni par Disney+ permet de situer chaque court. Ainsi, Les premiers pas de Groot se situe juste après Les Gardiens de la Galaxie (2014). Le héros, La quête de Groot, L’instant détente de Groot et L’œuvre d’art de Groot après Les Gardiens de la Galaxie Vol. 2 (2017). C’était l’information presque inutile, car il est sûr que Je s’appelle Groot ne va pas chambouler le MCU. Sauf pour une chose… Concernant Rocket dans L’œuvre d’art de Groot. Je ne me suis pas remis de cette terrible révélation.

Quelques minutes dans la vie de Baby Groot

La série a été créée par Kirsten Lepore. Non, elle n’est pas de la famille des cochons (pioche – oui, c’est ça de passer des vacances avec des marmots, on commence à verser dans les références chelou), mais s’est distinguée en réalisation des courts-métrages en stop-motion. Je ne sais pas ce que vous pouvez faire avec cette information, mais au moins, vous le savez. Bref, Je s’appelle Groot est donc une série de courts-métrages (pour précision, à la Comic-Con, une deuxième fournée / saison a été annoncée) mettant en tête d’affiche le sale gosse si mignon, le fils de Groot, Baby Groot.

On ne va pas dire que l’ensemble est particulièrement mémorable. Ça fait juste le job qu’on lui demande de faire, nous divertir un petit moment, de préférence avec nos bambins à nos côtés. P’tit Marvelll s’est bien amusé devant. La qualité technique est bonne. Il y a de petites idées sympa à droite et à gauche. On retrouve l’univers des Gardiens (mentions spéciales à comment Groot a quitté son pot, au savon de Drax et à l’oeuvre d’art).

Chacun aura facilement son épisode préféré. Le mien est Le Héros. J’ai bien aimé l’idée des coupures avec un texte présentant le temps qui a passé. Le « 37 minutes plus tard » quand Baby Groot crie de rage m’a fait rire. Aussi comment ne pas kiffer devant les petites bestioles qui se la jouent l’armée face à King Kong. Mais surtout la chute est énorme ! Heureusement, pour ne pas traumatiser les plus jeunes, il y a ce plan pour montrer qu’elles ne sont pas mortes.