Critique : Cops: Les Forces du Désordre

De Luke Greenfield, je retiens surtout Girl Next Door où Emile Hirsch avait une star de porno comme nouvelle voisine. Une blonde pétillante dont l’interprète répondait au doux nom d’Elisha Cuthbert. Une Elisha dont la filmographie récente implique l’excellente (mais malheureusement annulée) sitcom Happy Endings où jouait aussi Damon Wayans Jr.. Depuis, ce dernier a rallié une autre sitcom, New Girl, où il a rencontré Jake Johnson. Luke Greenfield => Girl Next Door => Elisha Cuthbert => Happy Endings => Damon Wayans Jr. => New Girl => Jake Johnson : voilà comment reproduire le trio de Cops – Les Forces de désordre, Greenfield/Wayans/Johnson.

Le film n’a rien d’original. Il s’agit d’une comédie américaine reposant sur un postulat à la con (des trentenaires paumés revêtent des uniformes de policier et découvrent leurs impacts sur le reste de la société) servant de départ à une trame tout ce qu’il y a de plus classique. Quelle raison donc de voir Cops – Les Forces du désordre ? Tout simplement, le duo Wayans/Johnson dont le talent comique n’est plus à démontrer vu ce qu’ils font chaque semaine sur le plateau de New Girl – excellente sitcom en passant – il y a même un passage dans le film où j’ai cru qu’on aurait droit à Jess, je suis sûr qu’ils l’ont fait exprès. Je me suis levé en commençant à m’écrier Jess, avant de me retrouver comme un con lorsque le visage de la brune s’est affiché. VDM. Tiens, il existe toujours le site ? Bouge pas, je reviens… … … … Ouais, c’est toujours vivant. Bref, les personnages de Jake et Damon s’amusent comme des petits fous en revêtant l’uniforme de policier avant de partir en live et de se retrouver dans une enquête policière, dans le style buddy movie, qu’on croirait sorti des années 80. Comme les cultes 48 heures ou Double Détente.

Évidemment, Cops – Les Forces du désordre n’atteint jamais le niveau de ses modèles (question d’aura). Les deux acteurs principaux n’ayant ni le charisme d’Eddie Murphy, ni les pectoraux d’Arnold Schwarzenegger. Mais il se laisse regarder avec un plaisir non feint. Car on rit, on fait les gros yeux, on fait des high five (enfin, ça, c’est surtout moi avec ma copine). Tout en ayant en tête qu’il faut être très indulgent avec le long-métrage. De plus, ce dernier m’a agréablement surpris vers sa fin où au lieu de faire de ses héros de véritables spécialistes de l’action ou du « funny under fire » à la John McLane comme il est de coutume, il les garde comme ils sont : des néophytes. Cela donne des scènes d’action un poil (très court) tendues.