« Nope. »
Fiche
Titre | Barbare | Titre VO | Barbarian |
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Réalisateur | Zach Cregger | Scénariste | Zach Cregger |
Acteurs | Georgina Campbell, Bill Skarsgård, Justin Long, Matthew Patrick Davis, Richard Brake | ||
Date de sortie | 26 / 10 / 2022 (Disney+) | Durée | 1h 42 |
Genre | Horreur, Thriller | Budget | 4 500 000 $ |
Une femme séjournant dans un Airbnb découvre que la maison qu’elle a louée n’est pas ce qu’elle semble être. |
Critique
Précédé d’une bonne réputation et d’un excellent score pour un film de genre sur IMDb, Barbare est sorti dans les salles américaines à la rentrée scolaire (pour un joli succès en passant, vu qu’il y a rapporté 40,5 millions de dollars pour un budget de 4,5), mais passe directement par la case Disney+ chez nous.
À voir sans en avoir rien vu ou lu
Il est très difficile d’en parler dans le sens où le meilleur moyen de kiffer le film est de le mater comme je l’ai fait. Sans regarder aucune bande-annonce. Sans lire aucune critique, même pas un petit avis merdique comme le mien. Dans le noir complet, tard le soir. Non, si vous êtes fans des films de genre et que vous voulez être surpris, Barbare se pose là.
Il y avait longtemps que je n’avais pas senti dame frisson me parcourir l’échine et, surtout, d’avoir été surpris par les twists. Le long-métrage écrit et réalisé par Zach Cregger excelle justement dans les deux domaines où Cregger est impliqué.
Son scénario est très bien écrit. Avec des personnages parfaitement caractérisés. S’ils sont archétypaux, ils ont le mérite d’avoir cette petite profondeur grâce à des répliques pouvant sembler anodines au premier abord, mais permettant de justifier certains comportements. Du coup, on s’y attache. Un élément absolument vital pour le genre, mais si souvent négligé ou raté.
Fincher à l’étage, Raimi sous la maison
Quant aux twists, toujours bien amenés, jamais forcés, ils permettent de dynamiter un récit semblant monotone au premier abord. Pour tout vous dire, un moment, j’étais là à me dire que je ne voyais pas comment le film allait réussir à capter mon attention aussi longtemps vu qu’on était arrivé à un niveau où généralement ça commence à devenir ennuyant. Et bam, grosse surprise inattendue.
Au niveau de la réalisation, difficile d’en parler plus sans spoiler. Mais, encore une fois, j’ai adoré sa capacité à briser la monotonie souvent inhérente au genre. Zach Cregger en parle d’ailleurs très bien quand il décrit la dualité de la présentation visuelle du film comme « un film Fincher à l’étage » et « un film Raimi sous la maison ». Mais chut, j’en ai déjà trop dit.
Par Christophe Menat content d’avoir encore des bonnes surprises.
Conclusion
Zach Cregger signe son Get Out. Un film d’horreur semblant banal au premier abord, mais se révélant être un petit bijou m’ayant marqué par son ingéniosité et sa capacité à me surprendre. |
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9/10 |