Sourire aux lèvres du début jusqu’à la fin
Fiche
Titre | Ant-Man et la Guêpe | Titre VO | Ant-Man and the Wasp |
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Réalisateur | Peyton Reed | Scénaristes | Chris McKenna, Erik Sommers, Paul Rudd, Andrew Barrer, Gabriel Ferrari |
Acteurs | Paul Rudd, Evangeline Lilly, Michael Douglas, Michael Peña, Michelle Pfeiffer, Laurence Fishburne, Walton Goggins, Hannah John-Kamen | ||
Date de sortie | 18 / 07 / 2018 | Durée | 1h 58 |
Genre | Action, Aventure, Science fiction | Budget | 162 000 000 $ |
Après les événements survenus dans Captain America: Civil War, Scott Lang (Paul Rudd) a bien du mal à concilier sa vie de super-héros et ses responsabilités de père. Mais ses réflexions sur les conséquences de ses choix tournent court lorsque Hope van Dyne (Evangeline Lilly) et le Dr Hank Pym (Michael Douglas) lui confient une nouvelle mission urgente… Scott va devoir renfiler son costume et apprendre à se battre aux côtés de La Guêpe afin de faire la lumière sur des secrets enfouis de longue date… |
Critique
Après avoir traumatisé le monde via sa guerre de l’infini, Marvel Studios revient à un film plus terre-à-terre avec la suite du fort sympathique Ant-Man.
Une mi-temps bienvenue
Sortir Ant-Man et la Guêpe quelques mois après un éprouvant Infinity War n’a rien d’anodin. Retrouver un univers Marvel plus léger où le sourire s’incruste au visage du début jusqu’à la fin et où les enjeux semblent sans conséquence a ce petit quelque chose d’agréable. Un peu comme cette mi-temps qui permet de recharger les batteries dans un match de football. Comme on est en pleine coupe du monde, j’en profite pour glisser une petite référence actuelle (allez les Bleus).
L’ensemble est à mettre au même niveau que le premier opus. Certes, l’effet de surprise disparaît, mais les ajouts sont suffisamment importants pour que ce ne soit pas impactant. En premier lieu, le rythme est très solide et ne faiblit jamais durant les deux heures qui composent le long-métrage de Peyton Reed (de retour à la réalisation). J’ai aussi noté les nombreuses bonnes idées parsemées à droite et à gauche. Franchement, il y en a certaines qui m’ont beaucoup amusé. En deuxième lieu, la Guêpe gagne en importance et devient une vraie tête d’affiche aux côtés d’Ant-Man.
La future génération des Avengers ?
L’humour poursuit celui d’Ant-Man avec un Paul Rudd toujours aussi attachant et drôle (je précise que j’adore son style), un Michael Douglas jamais avare en cassage (papy grincheux :P) et un Michael Peña en Luis fidèle à lui-même. Bref, je me suis beaucoup diverti avec cette suite. Ça tombe bien, c’est exactement ce que je demandais. D’ailleurs, je me régale déjà à l’idée d’avoir Ant-Man dans le prochain Avengers.
Bonus, le film se permet d’offrir de l’émotion via Janet van Dyne (Michelle Pfeiffer). Chut, je n’en dis pas plus. Impossible de passer à la suite sans un mot pour la fille de Scott Lang, Cassie (Abby Ryder Fortson). Je ne m’attendais pas à grand-chose de ce côté, mais j’ai ADORÉ sa relation avec son père. D’une part pour cet excellent cambriolage en carton. D’autre part, pour l’avenir. Il y a un vrai moment fort lors de son échange avec son père dans la dernière partie et cela semble poser les prémices d’un futur Young Avengers. Ce serait vraiment cool un Marvel Studios avec une équipe d’enfants entre la primaire et le collège et doués de pouvoirs. Ça changerait !
Balade trop abrupte dans le Royaume Quantique
Du côté des défauts, pour ma part, le vingtième Marvel Studios en souffre de deux majeurs. J’ai regretté que la partie Royaume Quantique soit aussi mineure. Je m’attendais vraiment à ce que la deuxième partie nous plonge dans ce Royaume méconnu, mais que nenni. Ça ne fait que l’objet d’une brève séquence. Au final, l’ensemble d’Ant-Man et la Guêpe se résume à une succession de courses-poursuites pour récupérer les éléments permettant d’accéder à ce Royaume. Si ça peut s’apparenter à un spoiler pour ceux ne l’ayant pas encore vu, je préfère tout de même le dire d’office afin de vous éviter la déception.
Le deuxième point m’a un peu agacé. Beaucoup trop d’éléments ont été montrés dans les bandes-annonces. Ça m’a fait légèrement grincer des dents durant la projection, car Marvel avait récemment réussi à conserver beaucoup de surprises. Pour le film du jour, il n’y en a pas beaucoup et surtout pas au niveau de l’action.
Méchant invisible (avec un mauvais jeu de mots)
Au rayon du vilain, c’est à Hannah John-Kamen que revient la lourde tâche d’affronter les deux compères sous les traits de Ghost. Bon, sans surprise, elle est vite oubliable malgré une représentation cool de ses pouvoirs. Pour moi, elle rejoint la liste des vilains bofs du Marvel Cinematic Universe bien qu’elle ait un joli regard. Pardon ? Walton Goggins ? Lol. Un cliché sur pattes *injection de sérum de vérité* tout de même amusant.
Parmi les nouveaux venus, on peut également compter sur Bill Foster (Laurence Fishburne) et Jimmy Woo (Randall Park). Les deux partagent le même défaut qu’ils sont moins wow que leur version comic, mais demeurent tout de même efficaces. Chacun dans son style. Avec une petite mention pour Randall Park qui m’a fait rire.
Par Christophe Menat toujours avec son sourire, le 29 juin 2018.
Conclusion
Ant-Man et la Guêpe est dans la lignée du précédent. Un Marvel Studios qu’on pourrait qualifier de mineur. On retrouve d’ailleurs une des mêmes faiblesse avec un vilain oubliable. Néanmoins, comme le premier, il fait largement le job. À savoir, faire rire, émouvoir et écarquiller les yeux. Scott Lang est toujours aussi drôle et attachant, Hope Van Dyne nous fait une bonne Guêpe, Hank Pym est franchement cocasse, Luis est Luis tandis que la petite Cassie m’a épaté. Bref, tout ce que je demandais pour souffler entre deux Avengers.
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7/10 |