Critique : Agatha All Along – E5 « Dans la nuit noire, vienne le pouvoir »

Oh, seulement 32 minutes pour cette semaine, soit dix de moins que d’habitude. Ça sent l’épisode mouvementé.

Eh bien, mon flair ne m’a pas trompé. L’épisode 5 d’Agatha All Along file à toute allure. Je sais que certains râleront sur la durée, mais qu’est-ce qu’on s’en fout, du moment qu’on a pris du plaisir. C’est l’excuse que je donne à ma compagne après une séance de sport sous la couette quand elle me parle de la durée de la séance. Bref, Marvel Studios et Marvelll, même combat.

« Des vengeresses sauvages avec une conscience collective. »

J’étais vraiment content du retour des Sept de Salem, car elles m’avaient manqué. De plus, ça part sur une idée plutôt sympa du déguisement en animal. Au début, je me demandais si je n’avais pas lancé une adaptation en direct d’un dessin animé Disney (même si c’était quand même un peu glauque, mais bon, Disney a bien fait Taram et le Chaudron magique), et bam, les sorcières.

À noter également une façon de déambuler vraiment cool, entre saccades et corps bougeant comme si c’était celui d’une figurine manipulée par un enfant, comme si on était à Silent Hill (je suis en train de faire le remake du deux, en ce moment). Surtout, on apprend leurs origines. Naturellement, Agatha boucle la scène avec un génial « La morale de l’histoire, c’est qu’il faut toujours finir ce qu’on a commencé. Et que la clémence, c’est surfait. ».

S’ensuit une séquence plutôt jubilatoire avec les balais, en mode E.T. (mais sans Elliot) devant une lune sanglante. Quant à la nouvelle épreuve, encore une fois, on débarque dans une époque plutôt cocasse, le tout avec un plateau de Ouija accompagné d’une lecture des règles dont la chute m’a fait rire : « – Qu’est-ce qui est écrit au dos ? – À partir de trois ans. ».

« Et on me demande pourquoi je n’ai pas d’amies. »

Par contre, j’ai été agacé par le fait qu’Agatha remue à nouveau le couteau dans la plaie avec Miss Hart. J’ai cru à son retour, mais non, la sorcière continue à se foutre de nous. La suite nous propose un cocasse mélange de L’Exorciste et une version maléfique de Casper, et surtout un nouveau cadavre. Franchement, ça a été un petit choc pour moi. Comme pour Sharon, je ne m’attendais pas à la mort d’Alice.

Reste le mystère : est-ce Agatha qui l’a tué en absorbant sa magie, ou est-ce l’esprit qui l’a possédée, ou autre chose ? Car même si elle tente de ne rien laisser paraître, elle est clairement bouleversée. Surtout après l’émouvante intervention de Nicholas Scratch : « Maman ! Arrête ! ».

Alors que je pensais que le mystère était suffisant, voilà qu’un cliffhanger débarque. Confrontée par l’ado, Agatha se met en mode sorcière machiavélique avec un sourire qui aurait ravi le Joker, le tout avec une réplique m’ayant laissé pantois : « Tu tiens tellement de ta mère ». Boum, l’adolescente s’énerve un peu puis la caméra nous balance un dézoom où l’on peut voir l’adolescente avec une couronne. La chanson You Should See Me in a Crown chantée par Billie Eilish se fait entendre et générique de fin.

Ce passage m’a beaucoup rappelé la Sorcière Rouge et ce n’est sûrement pas anodin. Je pense qu’on aura enfin les origines de l’ado la semaine prochaine.