Il existe une dimension au-delà des limites du temps, des concepts même de temporalité. Une dimension ou la relativité n’est qu’une fumeuse théorie : elle est à la croisée des fliks et des flaks, des sabliers et des montres calculettes. Le point de rencontre des ténèbres du fond du bus de la ligne 6 qui va vous faire arriver en retard pour votre date Tinder. C’est la temporalité de la folie, d’un homme hors du temps, sans pile à sa montre, sans soleil pour son quartz. Ce sont….
De quoi ça parle Spider-Man : No Way Home, Coolson ?
No Way Home, ça reprend là où s’arrête Far From Home. À cause de Mysterio, le gars à la tête de bocal, tout le monde sait qui c’est Spider-Man. Et alors, Peter, il est obligé de demander un coup de main à Doctor Strange. Mais, Doctor Strange, il fait nawak et comme le multivers, il est en bordel déjà, à cause de Wanda et de Loki, ça fait débarquer des méchants des autres Spider-Man ! C’est ouf !! Et non, je spoilerais pas, parce que je suis pas un fumier, donc allez le voir et vous aurez LA réponse que tout le monde veut. Sinon, vous allez voir en bas, je balance tout, j’ai aucune race.
Et c’est bien Spider-Man : No Way Home, Coolson ?
J’aime pas trop le Spider-Man du MCU, mais là, putain, qu’est ce que je l’aime le Spider-Man du MCU. Marvel a toujours parlé d’une trilogie pour lui et c’était pas une façon de parler. En fait, la trilogie “Home”, c’est un seul film de 7h. Je pensais que le MCU avait atteint son paroxysme avec Endgame, que c’était fini les belles émotions comme celle-là, que c’était le retour au train-train, à une vie fade, sans Iron Man, ni Cap, mais en fait non. Spider-Man : Far From Home, c’est 2h 29 de pur délire. Jusqu’à la dernière seconde. La dernière… Le film est blindé de défauts, le scénario tient uniquement sur le fait que Peter est un abruti, de la même trempe que Star-Lord dans Infinity War (problème de prénom peut-être), Doctor Strange fait des trucs chelou en permanence, mais on s’en fout, c’est INCROYABLE !!
Et pourquoi je vais aller le voir Spider-Man : No Way Home, Coolson ?
Parce que quand on aime les super-héros, le MCU et Spider-Man, c’est définitivement un must-see. C’est, à mon sens, le premier film de super-héros à autant se rapprocher du visuel et de la narration d’un comic. Un super-héros, ça a des failles, ça fait des erreurs. Et surtout Spider-Man, y en a pas beaucoup qui s’en prennent autant dans la tronche que lui. Et bah ça y est, cette fois, le VRAI Spider-Man est dans le MCU. Il s’en prend plein la tronche, il pense aux autres avant tout, et du coup, c’est la misère d’être Spider-Man. Il y a eu un avant et un après Endgame, il y aura, à n’en point douter, un avant et un après No Way Home.
Et c’est quoi ta note, Coolson ?
5 « Araignées » sur 5
Et alors, ça spoile un peu, Coolson ? (Ca lit pas si ça veut pas savoir)
- Merci Marvel d’avoir dit nope au caca boudin Venom de Sony dans la première scène post-générique. Allez hop, ça dégage.
- Je trouve la deuxième scène post-générique beaucoup trop généreuse. Je ne regarde jamais les bandes-annonces, mais là, ça donne BEAUCOUP trop d’infos. Je voulais pas savoir qu’il y aurait le retour du Evil Doctor Strange. On s’en doutait, mais je voulais pas savoir.
- Oh Charlie Cox, oh mon beau Charlie. Il a été annoncé qu’il reviendrait, on se disait que, peut-être, ce serait dans Spider-Man, mais comme ça, c’est du génie. Il revient quand la scène où il y a besoin d’un avocat est terminée. Et là boom, j’arrive, je saupoudre de charisme et de la classe, j’arrête une brique, je balance un calembour et je suis profondément installé dans le MCU. DAREDEVIL IS IN DA HOUSE !!! <3 <3 <3
- Et enfin, the answer, la réponse : OUI, OUI, OUI !! Mille fois OUI ! Ils sont de retour. Andrew Garfield et Tobey Maguire sont de retour. Et ils sont là, pile-poil le temps qu’il faut. Leur arrivée est épique, grâce à NED qui devient Wong visiblement. Mais putain… J’ai chialé les potes, oui, j’ai chialé. Le retour du petit Coolson d’une vingtaine d’années qui a vu la trilogie originelle au ciné et qui voit Tobey Maguire de retour dans son costume n’a pas résisté, il a chialé.
- La scène finale, qui nous montre l’arrivée du Spider-Man tel qu’on le connaît, dans un appart pourri, avec un proprio qui réclame son loyer, mais surtout avec le costume le plus fidèle de l’histoire des costumes du cinéma nous promet du merveilleux pour la suite.