Les chroniques de Coolson : Mars Attacks! (1996)

Ack ack ack, ack ack ack. Ack ack ack ?!? Ack ack ack… Ce qui en martien signifie : « Bonjour à tous, et bienvenue dans cette nouvelle chronique de Coolson. Vous aimez les films d’extraterrestres ? Un bon film choral avec des acteurs de ouf !?! Mais pas un grand succès au box-office malheureusement »… 

Oui, je ne suis pas peu fier de vous dire, ce jour que je parle couramment le martien. Ah merde, non, attendez, j’ai fait une boulette. Je corrige, c’est simple, remplacer ack par ack ack ack, et c’est bon, parce que ack, c’est transitif. On vient d’éviter la cata, en substance, à cause de cette petite coquille, j’avais écrit : « Bonjour peuple de la terre, gloire à Mars. Qu’est-ce que c’est cette sale ambiance ?!? Bon allez, cramez moi tout ça… ».

Alors, on prend son ack, son ack ack ack et son ack ack.

Cette semaine, c’est Mars Attacks! ack ack ack ack ack ack.

Pour conquérir le monde, il vous faudra des tas d’avocats !

Mars Attacks! est un film américain sorti le 12 décembre 1996 aux États-Unis et le 26 février 1997 au pays de la Star Ac ack ack ack.

Le film est un film choral, qui nous dépeint les histoires croisées d’une galerie hétéroclite de personnages haut en couleurs se retrouvant, bien malgré eux, aux prises avec une invasion de petits hommes verts. Il nous présente, en vrac, un micmac de militaires en bivouac, d’ un président qui tourne au cognac et à l’armagnac, d’une rencontre sur un tarmac, des réacs monomaniaques hypocondriaques d’une rédac qui ont le trac de prendre une claque, tictac…

Il est dur ici de présenter un acteur plutôt qu’un autre et je me contenterais de vous fournir une liste exhaustive des forces en présence : Jack Nicholson, Glenn Close, Annette Bening, Pierce Brosnan, Danny DeVito, Martin Short, Michael J. Fox, Tom Jones, Natalie Portman, et bien sûr, comme une évidence, Jack Blackackackack !! Une bien belle brochette que voilà. Manque juste Michael Keaton, qui, j’en suis persuadé, était bien prévu quelque part.

Ack ack ack

Le film est mis en scène par Tim Burton, dont j’ai déjà parlé ICI et un chouia ICI. Pour le coup, il a vraiment réussi à sortir de son univers habituel. Lui qui aime tant les univers sombres, gothiques et baroque où l’on allume rarement la lumière, cette fois, il l’a allumé en grand la lumière. C’est coloré, c’est chantant, c’est so 50’s. Il a, comme à son d’habitude, réuni ses gars de confiance, que ce soit Danny Elfman à la musique, Colleen Atwood aux costumes, ou encore Jack Nicholson et Danny DeVito venus spécialement de Gotham pour l’occasion.

Alors, c’est valable ?

Il faut prendre ce film pour ce qu’il est, ce qui, malheureusement, n’a pas été le cas du public à l’époque. C’est une parodie de films de SF des années 50, époque où Orson Welles a terrifié les États-Unis avec son invasion radiophonique. 

Ce qui est cool dans ce film, c’est que Tim Burton a fait sortir ses acteurs des personnages qu’ils avaient jusqu’alors l’habitude d’incarner. Et on sent bien que tout le monde s’amuse. Le film a été un échec, certes relatif, avec ses 100 millions de recettes pour un budget de 70. Mais au vu de la ribambelle de stars et du réalisateur, on pouvait s’attendre à bien plus. 

Heureusement, comme pas mal de films, et surtout à cette époque bénie des vidéos clubs, le film va doucement, mais sûrement, grappiller son statut de film culte, jusqu’à faire rentrer ses Martiens dans la pop culture. Le film transpire l’amour que porte Tim Burton à Ed Wood (considéré par beaucoup comme le plus mauvais réalisateur de l’histoire du cinéma). Les soucoupes volantes, les blagues sur les vaches, les petits hommes verts, la mort par un ennemi invisible façon La Guerre des Mondes. Un film qu’il n’aurait probablement pas renié.

Le tout est adapté d’une série de cartes à jouer des années 60 et c’est drôle de voir qu’à l’époque, on s’imaginait la rencontre du troisième type de cette manière et que finalement, un mois seulement avant la sortie de Mars Attacks! sortait Independence Day, probablement responsable de l’échec de celui-ci, avec sensiblement la même histoire et pas une grande révolution depuis les années 50.
Vivement qu’ils arrivent ces E.T, qu’on voit leurs tronches et surtout, voir quel type de vert ils ont.

Bisous.

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