Après la résurrection, la confirmation
Fiche
Titre |
Rise of the Tomb Raider
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Éditeur | Square Enix |
Développeur | Crystal Dynamics |
Plate-forme | PC, Xbox One, Xbox 360 | Date de sortie | 28 / 01 / 2016 |
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Genre | Action, Aventure | Testé sur | PC |
Critique
Je n’ai jamais été fan de Lara Croft. Pourtant, il y a trois ans, j’avais pris une claque monstrueuse avec le reboot. De plus, cet acte de violence physique était survenu à une période charnière : j’étais alors en désamour avec les jeux vidéo, n’arrivant plus à retrouver de vraies sensations. Il est donc évident que j’attendais de pied ferme cette suite. Of course, j’ai été très déçu en apprenant son exclusivité sur la boîte X qui nous embrouille avec ses numéros (comment est-ce possible que 1 peut suivre à 360 ?). Du coup, je ne vous dis pas la joie quand j’ai appris que Lara Croft allait faire son retour sur PC quelques mois après.
Après quelques manipulations pour remettre la qualité graphique comme il faut grâce à la GeForce Experience (c’était l’instant pub ! Non, plus sérieusement, cet outil est vraiment utile, ça évite de se prendre la tête avec la configuration graphique qui peut gâcher le début d’une expérience avec, entre autres, le fameux « Mais putain, pourquoi ça rame ? Ça marchait très bien, il y a une minute ! »), j’ai été happé par Rise of the Tomb Raider.
Déjà, le jeu est sublime. Vraiment sublime. C’est d’une telle richesse que, comme sur son prédécesseur, je me suis arrêté pour admirer le jeu. Tout est impeccable. Les animations. Les décors. Et surtout Lara Croft. Son animation faciale est telle qu’il devient difficile de ne voir en elle qu’un personnage numérique.
Une aventure au top, mais avare en nouveauté
Une fois le jeu bouclé, ce qui déçoit, c’est le peu de renouvellement par rapport à son prédécesseur. En toute franchise, je n’ai rien vu de vraies nouveautés à part le fait de construire les flèches et les explosifs (et encore, je ne suis même pas sûr). En même temps, ça parait difficile vu le sommet qu’était Tomb Raider, second du nom. C’en était même impressionnant d’arriver un tel équilibre au bout d’un seul jeu.
Pour le reste, c’est un plaisir de chaque instant. L’expérience est d’une maîtrise rare et d’un renouvellement constant (l’expérience évite toute monotonie). Il est alors difficile de lâcher la manette. Fort heureusement, j’avais une compagne armée d’un fusil à pompe. Il ne me restait donc plus qu’à attendre que cette chère compagne adorée s’endorme pour aller la tromper avec Lara Croft.
La narration est dans la lignée du précédent. Si on peut regretter au premier abord un twist trop prévisible quant à l’identité du méchant, le reste est prenant. Les scénaristes ont pris le temps de développer la personnalité de Lara, en explorant son passé afin d’expliquer son obsession des tombes, et des antagonistes, un peu dans la continuité du précédent. On n’a pas encore la Lara Croft imperturbable, mais à la place, on a une meilleure Lara. Une Lara humaine.
Par Christophe Menat totalement charmé par Lara, le .
Conclusion
Mon seul regret sur Rise of the Tomb Raider, c’est qu’il n’innove en rien par rapport au reboot. Il ne s’agit donc que d’une suite reprenant la même formule. Toutefois, la formule était si aboutie qu’il est difficile de faire la fine bouche. On finit même par se goinfrer par tout ce qu’offre l’expérience pour finir le ventre repu. Lara Croft a définitivement repris son trône à Nathan Drake… jusqu’à Uncharted 4 ?
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9/10 |