Fiche
Titre | Pyramide |
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Réalisateur | Grégory Levasseur |
Scénaristes | Daniel Meersand, Nick Simon |
Acteurs | Ashley Hinshaw, Denis O’Hare, James Buckley, Christa Nicola |
Titre original | The Pyramid | Date de sortie | 06 / 05 / 2015 |
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Pays | États-Unis | Budget | – |
Genre | Épouvante, Horreur | Durée | 1h 29 |
En Égypte, en plein désert, des archéologues découvrent une pyramide unique en son genre. En y pénétrant, ils vont affronter bien plus qu’une malédiction. Ils sont piégés au cœur d’un labyrinthe, et quelque chose les traque… |
Critique
Grégory Levasseur, le meilleur ami d’Alexandre Aja (Piranha 3D, La colline a des yeux), signe ici son premier film. Néanmoins, le mec n’est pas novice en la matière, car il a collaboré avec son meilleur ami sur pratiquement tous ses films. D’ailleurs, ce dernier a même participé à la préparation de Pyramide. En gros, le film du jour, ça sent un peu comme la nouvelle collaboration du duo Aja/Levasseur tout en permettant de voir que vaut le Grégory derrière la caméra.
Décidément, le found footage, c’est un genre qui ne veut pas crever malgré ses limites éventées depuis un certain nombre d’années. Coup de bol, Grégory Levasseur ne s’en sert que pour pouvoir livrer des séquences plus attrayantes. En effet, environ la moitié des scènes sont filmées en mode « classique ». Cela nous permet donc d’éviter les plans surréalistes où le cameraman aux portes de la mort trouve tout de même le moyen de filmer son opposant.
Un scénario qui tient sur un parchemin… en lambeaux
Pour le reste, sans hésiter, le gros point faible de Pyramide est son scénario. Notamment, ses répliques, affligeantes de banalité. Le summum survient durant une séquence où les protagonistes nous réexpliquent deux fois de suite ce qu’ils veulent faire comme s’il y avait eu une coupure pub entre les deux explications. Je m’étais cru devant un épisode d’Arrow.
Évidemment, avec un tel scénario, difficile pour les acteurs de s’en sortir, pourtant parmi eux, on pouvait compter sur Denis O’Hare, un acteur récurrent du show American Horror Story, et James Buckley, l’ultra vulgaire boloss de la bande des Boloss. Évidemment, aucun miracle de ce côté.
Du coup, il ne reste pas grand-chose à sauver de cette bande, sauf la fameuse créature. Malgré des CGI un peu foireux, le monstre est assez bad ass. Il faut dire qu’il s’agit d’un gros morceau de la mythologie égyptienne. Chut, je n’en dis pas plus. En tout cas, il dynamite la fin et m’a donné envie de rester jusqu’au bout.
Pendant le visionnage, j’ai pas mal pensé à The Descent. Même si je n’adore pas le film de Neil Marshall surtout à cause de sa fin WTF, je l’ai trouvé très réussi dans son illustration de la claustrophobie. Une claustrophobie bizarrement absente de Pyramide. Pourtant, il y avait de quoi faire. Signe sans doute, que Grégory Levasseur n’a pas autant de talent que son meilleur ami.
Par Christophe Menat, le , en direct depuis une pyramide.
Conclusion
Après Pyramide, je ne peux que conseiller à Gregory Levasseur d’éviter des scénarios aussi plats. Car le film dispose de quelques qualités, notamment sa créature. Toutefois, elles sont malheureusement plombées par des répliques mollassonnes et des personnages caricaturaux. Ça reste tout de même mieux que cette daube d’Ouija.
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4/10 |