Critique : Dead Island Riptide

Sea, Sun and Zombie

Fiche

Titre Dead Island Riptide
Éditeur Deep Silver
Développeur Techland
Plate-forme PC, Playstation 3, Xbox 360 Date de sortie 26 avril 2013
Genre FPS, Survival-horror Classification Déconseillé aux – de 18 ans
Testé sur PC
Dead Island Riptide Image
« Euh, sérieux ? T’essaies de me feinter là ? »

Critique

Considéré, probablement à raison, comme étant un Dead Island 1.5 plutôt qu’une véritable suite, Dead Island Riptide a provoqué des déceptions. Peu m’importe, n’y ayant jamais joué. C’est l’occasion de partir en vacances dans une île infestée de zombies et d’infectés. Hawaï, c’est has been…

Je mets une chemise hawaïenne, tu sais ces trucs horribles à fleur là et je lance le jeu. On débute avec une cinématique récapitulative des événements du premier. Bon, ça fleure bon le scénario de nanar coincé entre les Requins VS Alligators et Super Spider XXL (la réalisation colle parfaitement aussi). Si c’est aussi drôle que The House of the Dead : Overkill, je signe. Finalement, ce ne sera pas le cas, l’histoire étant davantage un prétexte pour enchaîner des missions casse couilles rappelant le pire de Borderlands (que j’apprécie moyen déjà).

Il s’agit la plupart du temps d’enchaîner les allers-retours du type: « tu vas voir un mec, il te demande un truc de l’autre côté de la map (pas trop près quoi), en bon pigeon tu y vas tout seul (en plus) en lattant des morts-vivants sur le passage, tu récupères le truc en se débarrassant de la masse d’ennemis (avec parfois un boss) autour de l’objectif puis tu reviens vers le gars tout en lattant encore des morts-vivants sur le chemin (tout ça pour des dialogues pourris, une nouvelle arme (souvent pourrie) et un nouvel objectif tout aussi pourri ». L’ensemble provoque donc un sentiment d’ennui qui m’agace beaucoup (j’ai les transports en commun pour ça ou les salles d’attente).

« L’ensemble provoque un sentiment d’ennui qui m’agace beaucoup. »

Avec un pote, c’est tout de suite plus fun mais tout le monde n’a pas un pote dispo 24/24, 7/7 pour finir le jeu du coup, dès qu’on se retrouve tout seul, c’est nettement moins marrant. Bref, après une séance de deux heures, j’ai craqué et j’ai laissé tomber. J’y reviendrais quand mon pote sera dispo parce… Mais bon, je vous fais la critique quand même.

Au niveau du gameplay, c’est plutôt sympa au début de décapiter les zombies ou de les démembrer mais très vite, celui-ci dévoile ses limites. Déjà difficile de doser la distance entre notre personnage et l’ennemi provoquant de nombreux coups dans le vide. Puis bon, les jeux où on se retrouve à mettre une centaine de coups pour mettre à terre notre adversaire, ça me gonfle. C’est chiant, répétitif et trop long (encore si c’était un monstre géant, ok mais quand c’est un « super » zombie qui fait juste 20 centimètres de plus que les autres… non).

A part le mécanisme est le même que sur Borderlands, récupérer du fric, des objets en fouillant partout, monter de niveaux, débloquer des compétences… zzzzzz. Oups, pardon, je me suis endormi rien qu’en y repensant. Bon ben, je crois que j’ai fait le tour là.

Test

Graphisme : 6/10 – Ni beau, ni moche. Le juste milieu. Notons tout de même des morts-vivants assez stylés.

Gameplay : 4/10 – Typiquement le genre de jeu que j’exècre. Accumuler des missions sans intérêt, parcourir de longues distances, faire des milliards de fois le même combat… Quand il y a une histoire au bout ok (comme sur Far Cry 3) mais là, non… Et l’IA… mais qu’est-ce qu’ils sont cons!

Durée de vie : 8/10 – Excellente d’après ce que j’ai pu lire à droite et à gauche. En tout cas, après quatre heures de jeu, j’étais au chapitre 4 et il y a quinze si je ne me trompe pas.

Histoire : 3/10 – Personnages inintéressants, cinématiques du siècle dernier, scénario acheté dix euros à la brocante mais elle a le mérite d’exister.

Son : -/10 – J’ai une otite donc je n’ai pas pu juger.

Son point fort – Massacrer des zombies à la chaîne.

Son point faible – Un véritable travail à la chaîne.

Dead Island Riptide Image
« Jean-Claude Dusse, c’est flatteur mais tu vois, je n’ai pas trop envie de sortir avec toi… même en zombie. »

Conclusion

Dead Island Riptide n’est qu’une version pauvre de Borderlands (mais avec des zombies, c’est important ça). Typiquement le genre de jeu qu’il faut absolument jouer avec des potes ou alors faut être fan du genre, ne l’étant pas, je passe.

4/10
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