Critique : Zootopie 2

Quel carnage au box-office pour Zootopie 2. Au moment où j’écris cette critique, le deuxième week-end est passé et le nouveau Disney est déjà aux portes du milliard (de quoi finir l’année fiscale en beauté, surtout avec Avatar 3 qui débarque la semaine prochaine) : 915 millions, dont 431 en Chine (je ne m’explique pas ce carton, les mecs faisaient la gueule à Hollywood et là, banco ?) et 220 aux States. Bref, en deux semaines, il se pose déjà en quatrième position des plus gros succès mondiaux de l’année 2025. Après, comme on dit, un carton au box-office n’est pas forcément gage de qualité. Alors, est-ce que j’ai apprécié ce Zootopie 2 ?

Pour commencer, on a révisé le premier film avec les enfants (oui, on a été très studieux), et j’ai été surpris de voir à quel point la structure de cette suite lui ressemble… jusqu’au twist (même si le film glisse une petite vanne). Au passage, si neuf ans séparent les deux films dans la vraie vie, dans l’histoire il ne s’est passé… qu’une semaine.

Au final, au-delà de cette structure un peu trop calquée sur le premier à mon goût, la suite capitalise sur ce qui faisait la force de l’original : le duo Judy Hopps / Nick Wilde et l’humour. Il y a des petites blagues disséminées partout comme la ref à Ratatouille, le jeu de société Hippos gloutons, ou encore un clin d’œil au classique de Kubrick, Shining (1980). On peut également noter les références au précédent.

Zootopie s’agrandit

J’ai bien aimé les deux petits nouveaux qui amène de la fraîcheur : Gary De’Snake, le serpent, et Nibbles Maplestick, le castor complotiste. Gary est super attachant avec sa fragilité et sa gentillesse sans oublier son unique dent donnant un côté asymétrique très mignon (et pourtant, je ne suis pas fan des serpents sauf ceux géants qui bouffent des gens dans les nanars), tandis que Nibbles est une boule de nerfs complètement perchée.

Autre point positif : la découverte de nouveaux quartiers de la ville. Un point que j’avais adoré dans le premier était la découverte de Zootopie. C’est donc toujours un plaisir de plonger dans ces environnements, et ça donne furieusement envie d’en voir encore plus. Et ça tombe bien : si on en croit la scène post-générique, Disney tease clairement un troisième opus.