Critique : Liars Club – Saison 1

Tiens, une nouvelle émission de téléréalité par Amazon, surfant sur la vague de LOL : qui rit, sort !. Voilà ce qui va faire plaisir à Blanche. Par contre, là, on peut rigoler. Le but du jeu est tout simplement de raconter trois histoires et aux autres de se débrouiller pour essayer de deviner laquelle des trois est vraie. Pas étonnant donc de retrouver Carlito et McFly dans la liste des invités, vu que les deux compères aiment beaucoup jouer à ce jeu.

Le gros avantage de Liars Club par rapport à LOL, c’est que tout le monde joue. Cela permet donc d’éviter les « campeurs ». Il y a également une préparation. On évite ceux qui arrivent les mains dans les poches.

Après, le casting n’est pas ouf. Heureusement qu’il est répété plusieurs fois qu’Oulaya Amamra a eu un César, parce que je me demandais ce qu’elle faisait là. À ma décharge, le cinéma français, ce n’est pas ma tasse de thé. Après une étude de sa fiche, je découvre qu’elle était la star d’un des plus gros désastres du box-office français en 2025 : l’adaptation libre des Trois Mousquetaires, Toutes pour une. Le film a cumulé 14 059 spectateurs après trois semaines d’exploitation. Pour un budget estimé à 10 680 000 €… Même le Titanic a baissé les yeux.

J’aime quand on me ment

Bref, pour le reste des invités, je les connaissais déjà, plus ou moins bien. Il n’empêche que je me suis bien prêté au jeu du Liars Club, même si le montage est assez agaçant avec l’intervention des deux narrateurs. On sent une volonté d’apporter du rythme, mais cela sort un peu du jeu. D’autant plus que les deux narrateurs n’ont finalement pas grand-chose à apporter. J’ai également l’impression que le montage coupe des parties des histoires pour accélérer le rythme (surtout avec celles de Freddy Gladieux). Et si c’est le cas, c’est dommage.

Peu importe, à la fin, c’était un vrai plaisir d’écouter ces histoires grâce aux talents des narrateurs. Belle performance de Kad à ce jeu (j’ai beaucoup aimé l’histoire de Jean-Michel et la façon dont Kad parle d’Olivier comme le Créateur et de lui-même, la Créature), tandis que Freddy Gladieux m’a beaucoup amusé avec son style unique (un excellent moyen de brouiller les pistes – dommage que l’histoire vraie soit trop facile à devenir) et, visiblement, il a l’air d’avoir un petit ticket avec Amamra. Pour finir, je me suis fait un petit kif en découvrant les résultats, un bon moyen d’éprouver ses talents de Columbo. Ah oui, le décor est sympa aussi.