Au vu de la sortie de Prey, un préquel qui me hype énormément (relisez bien ces lignes, j’écris cette chronique la veille de sa sortie), je me suis dit qu’il était temps de réhabiliter un film de cette franchise que j’aime tant, mais qui est bien trop souvent maltraitée.
On le sait, les suites, c’est quitte ou double, on veut faire plus de boom boom, plus de pan pan, on reprend les mêmes, avec plus d’éléments précédemment susnommé.
Mais parfois, on essaie de changer pas mal de choses.
Et comme d’hab, vu qu’on est des humains et que gna gna, pas content, ma vie, c’est de la merde, je l’échangerais bien contre celle du roi du Maroc, quoi qu’on fasse, c’est pas bien.
On n’aime pas le changement, mais on n’aime pas non plus la continuité.
Un vieux groupe sort un nouvel album, ce sera soit : « C’est nul, ils n’ont pas évolué, réveillez vous les gars, on met plus de baggy à 45 ans ! » Ou « C’est nul, ils ont tout changé, c’était mieux avant, je veux qu’ils refassent la même chose, quand je mettais des baggys et que c’était cool ! ».
Donc, on prend son arme de l’espace de Predator, son disque coupant de Predator et sa lance de Predator.
Cette semaine, c’est Predator 2 (chui sur que vous l’aviez pas vu venir suissi).
Hé, gamin. Bienvenue à la guerre.
Predator 2 est un film américain sorti le 21 novembre 1990 aux USA et le 30 avril 1991 au pays de Pascal Légitimus.
Le film nous raconte la bagarre entre le lieutenant Michael Harrigan et le célèbre chasseur à dreadlocks, Jean-Paul Predator. Il change également le décor de son action, en transposant la jungle du premier opus à Los Angeles (la jungle urbaine) en 1997, pendant une canicule. Je serais les gars de LA, je me méfierai, il doit y en avoir 2 – 3 en ce moment si c’est ça qui les attire. Il décide également de ne pas refaire appel à Schwarzy. Par conséquent, pas besoin de prononcer le nom du film « Predada », mais « pwedateuw ».
Le lieutenant Harrigan est incarné par Danny Glover. Roger Murtaugh, l’arme fatale, j’en ai parlé là. Voilà, c’est tout, le gars est une légende.
On retrouve également le très regretté Bill Paxton, qui et attention, je vais spoiler (même si je suis sur d’en avoir déjà parlé) est le premier (en compagnie de Lance Henriksen, mais ça compte pas, c’était dans des nanars) est le seul à s’être fait tuer par les 3 grands monstres du cinéma moderne, à savoir : Alien, Terminator et Predator.
On retrouve également Maria Conchita Alonso, une bonne trogne typique des années 80, que l’on a notamment retrouvée aux côtés de Schwarzy dans l’injustement méconnu The Running Man. Elle ne fait plus grand-chose, mais je la verrais bien être le pendant féminin du rôle qu’incarne en permanence Giancarlo Esposito, une espèce de chef de cartel impitoyable. Messieurs les casteurs, si vous me lisez, c’est pour moi, c’est cadeau !
Et y’a Gary Busey aussi, il a l’air fou et il relie le 1 et le 2. Mais il a l’air taré.
Prends un siège. Profite du spectacle. C’est de l’histoire.
Le film est mis en scène par Stephen Hopkins, réalisateur du fantastique Blown Away, dont je vous parlerai un jour, ainsi que de la quasi-totalité de la 1re saison de la série 24.
Bon, il a commis le catastrophique Perdus dans l’espace avec Matt “Joey Tribbiani » LeBlanc. Une belle grosse daube qui, à défaut de lancer Matt Leblanc au cinoche, l’aura surtout lancé dans le mur de la réalité.
Petit fun facts à picorer, comme une petite clapiotte à l’apéro, c’est Predator 2 qui a lancé la hype du Alien vs Predator. C’est un clin d’œil au comics du même nom, mais on aperçoit, dans le vaisseau à la fin, plusieurs crânes, dont celui d’un Alien.
Et également, dans le dernier film en date (enfin avant Prey), Jake Busey, le fils de Gary qui incarne Peter Keyes dans Predator 2, incarne Sean Keyes. Tout porte à croire que ce serait son fils et boom, on connecte les films, c’est beau, I AM IRON… euh PREDATOR.
Alors, c’est valable ?
J’adore Predator 2, il a ce côté typique 90, dans le ton et dans l’image. Ce ton bien manichéen, où les gentils sont badass, mais avec un cœur gros comme ça, et les méchants sont des fumiers soit d’Europe de l’Est, soit d’Amérique du Sud, vu que les gentils, c’est les américains.
Des fois, ils sont français aussi, quand on a besoin d’un tueur vicelard et raffiné.
Je l’aime bien, justement parce que, suite au désistement de Schwarzy (pour des raisons de pépètes), ils se sont pas dit « balek, on prend un autre gros bras, genre scwharzy du pauvre et on refait le même film, mais avec 8 predators, des chiens predators, des predators qui volent »…
Non, ils ont pris un acteur au style radicalement différent, ont transposé la chasse sur le terrain de la proie et ont essayé quelque chose de différent.
Et je trouve que ça marche, l’ambiance est là, on agrandit la mythologie du méchant, ça me suffit, J’ai jamais trop compris le désamour pour ce film.
Quoi qu’il en soit, je suis de retour sur les internets suite à une petite pause forcée, pour vous abreuver de chroniques sans talent, mais passionnée, qui, je l’espère, vous rafraîchissent par ces temps bien peu cléments.
Bisous