The Club
Fiche
Titre | Ted Lasso | Titre VO | – |
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Créateurs | Bill Lawrence, Jason Sudeikis, Brendan Hunt et Joe Kelly | ||
Acteurs | Jason Sudeikis, Hannah Waddingham, Brendan Hunt, Nick Mohammed, Jeremy Swift, Juno Temple, Phil Dunster, Brett Goldstein, Toheeb Jimoh, Sarah Niles | ||
Saison | 1 et 2 | Nombre d’épisodes | 10 et 12 |
Date de sortie | 14 / 08 / 2020 | Durée | 30 à 49 mn |
Genre | Comédie, Drame, Sport | Chaîne | Apple TV+ |
L’histoire de l’entraîneur de football américain Ted Lasso, qui se rend au Royaume-Uni pour diriger une équipe de football londonienne dans l’élite du football anglais. |
Critique
Entre nous, rien de rien. Mais rien de rien ne m’avait motivé à regarder Ted Lasso quand la série est sortie. Comme beaucoup de monde, je pense. C’est via le bouche-à-oreille (ou plutôt l’écran-à-œil) que ma curiosité a grimpé petit à petit.
Quand même, on parle d’une série dans l’univers du football (ou du soccer, comme diraient les américains – ou ce sport de tapettes, le rugby, ça, c’est un sport d’hommes, comme dirait le tonton beauf déjà bourré alors qu’on n’a même pas encore démarré l’apéro). De plus, mine de rien, la série a raflé 4 Emmy dans les catégories « meilleure série comique », « meilleur acteur pour Jason Sudeikis », « meilleur acteur dans un second rôle pour Brett Goldstein » et « meilleure actrice dans un second rôle pour Hannah Waddingham ».
Bref, je venais de finir Severance sur Apple TV+ et il me restait encore un peu de temps avant la fin de mon abonnement donc j’ai profité de l’occasion.
Après Severance, quelque chose de complètement différent
Ted Lasso détonne dans l’univers des séries actuelles par le caractère de son personnage principal, Ted Lasso. Il s’agit tout simplement d’un homme très attachant. Ayant vraiment à cœur de faire les choses bien. Ça détonne dans le sens où on suit davantage des anti-héros plutôt que de vrais gentils. Bref, l’américain Ted débarque en Angleterre pour prendre les rênes d’une équipe de Premier League (l’équivalent anglais de notre L1).
Du coup, on nous propose de vivre dans les coulisses d’un club anglais. Rien qu’avec ça, j’étais déjà conquis. Mais au fil des épisodes, on comprend que le football est secondaire. Les coulisses de l’AFC Richmond nous offrent une galerie de personnages variés hyper attachants. Et j’insiste sur le mot hyper. Pour faire une comparaison, ça m’a donné la sensation de retourner dans la famille de Dunder Mifflin (The Office). Pour donner une idée du level, sur les 13 nominations aux Emmy pour Ted Lasso, on a 4 nominations dans la catégorie meilleur acteur secondaire dans une série comique (sur huit nominations possibles au total) et 2 nominations dans la catégorie meilleure actrice secondaire dans une série comique.
La nouvelle génération de The Office
Allez, faisons un petit tour d’horizon. Je commence naturellement avec Jason Sudeikis. Figure connue de la comédie américaine. Il est absolument étincelant ici avec sa moustache. À son compteur, un paquet incroyable de répliques délicieux avec des références à la pelle. J’adore. Sans oublier qu’il arrive à se montrer émouvant plusieurs fois. Surtout, parce que la situation de Ted Lasso renvoie à sa vie privée. En effet, il venait de se séparer de l’actrice Olivia Wilde avec qui il a eu deux enfants quand il a commencé la série. Comme son personnage, il a également dû s’exiler en Angleterre pour le travail. MVP.
À ses côtés, on trouve mon petit préféré : Brett Goldstein dans le rôle du footballeur proche de la retraite, Roy Kent (inspiré de la légende de Manchester United, Roy Keane). Un des personnages les plus drôles sans hésitation possible. Pour l’anecdote, à la base, Brett Goldstein avait été embauché comme scénariste. Par la suite, il est tombé amoureux du personnage de Roy Kent. Il a donc envoyé une cassette d’audition à Bill Lawrence, le co-créateur de la série, et a plus tard remporté le rôle.
Comme personnage préféré, j’ai également non pas une femme, mais deux. Avec les actrices Hannah Waddingham en propriétaire du club de football et Juno Temple en copine de la star du club. Si la deuxième n’est plus à présenter, la première me disait quelque chose sans que je n’arrive à mettre le doigt dessus. Pourtant, une si belle femme est difficile à oublier. En fait, j’ai compris pourquoi je ne l’avais pas reconnu. C’était Septa Unella dans Game of Thrones. Tu vois pas qui c’est ? Et si je dis que c’est le personnage qui torture Cersei Lannister et qui mène l’inoubliable marche de la honte ?
On n’est pas obligé d’aimer le football pour adorer Ted Lasso
On a aussi Brendan Hunt en tant que coach Beard, au cœur d’un épisode génial (digne de la série Atlanta) dans la saison 2, et Nick Mohammed en Nathan Shelley, d’abord un personnage inoffensif prenant finalement pas mal d’ampleur. On compte également sur Jeremy Swift dans le rôle du bras droit plein de surprise Leslie Higgins. Pour l’anecdote, sa femme dans la série est sa femme dans la vraie vie.
Encore, j’en oublie exprès certains, car sinon, ça va faire trop long. Quoiqu’il en soit, chaque épisode se regarde avec toujours le sourire au visage et, de temps en temps, des rires et des larmes. Le meilleur dans tout ça, c’est qu’on n’est pas obligé d’aimer le foot pour adorer Ted Lasso. Comme on n’est pas obligé d’aimer le marché du papier pour adorer The Office.
Au final, la seule vraie faiblesse de cette série comique, c’est que le côté football fait un peu pitié. Au niveau des matchs où on sent bien le côté fake. C’est dommage, mais peu importe, car, comme je le disais, là n’est pas le cœur de la série. Même s’il y a un caméo d’un footballeur qui m’a éclaté.
Par Christophe Menat épaté par la qualité des productions d’AppleTV+ même si le fait d’intégrer exagérément leurs produits, c’est un peu gênant.
Conclusion
Poussé par la curiosité (comme le fait que la série ait remporté 4 Emmy), j’ai regardé la série Ted Lasso sans attente particulière. Au bout du compte, j’ai dévoré les deux saisons d’une traite. Il s’agit d’une comédie avec des personnages géniaux, beaucoup d’humour et d’émotion. Le tout dans une joyeuse humeur. Pour moi, c’est le nouveau The Office. Bref, un bijou. |
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9/10 |