Critique : Love, Death + Robots – Saison 3

La meilleure saison

Fiche

TitreLove, Death + Robots Titre VO
CréateursTim Miller, David Fincher, Jennifer Miller, Josh Donen
Saison3 Nombre d’épisodes9
Date de sortie20 / 05 / 2022 Durée7 à 21 mn
GenreAnimation, Comédie, Fantastique, Horreur, Science fiction ChaîneNetflix

Mondes insolites, créatures étranges et histoires tordues vous attendent dans le troisième volume de l’anthologie d’animation primée de Tim Miller et David Fincher.

Critique

Comme pour la critique de la deuxième saison, je vais regrouper mes épisodes par tranche de préférence. Allant du sympa à l’excellent en passant par le bon. Quoi ? Pas de tranche mauvais ou moyen ? Pas pour ma part, comme sur les saisons précédentes (sauf Ice de la saison 2), Love, Death + Robots offre toujours des courts-métrages de qualité. À noter qu’on gagne un épisode de plus par rapport à la saison (9 contre 8).

Les sympathiques…

Dans cette tranche, je classe Les trois robots : stratégies de sortie et Le pouls brutal de la machine. Le premier a la particularité d’être la première suite de la série étant donné qu’il s’agit de la suite de Les trois robots de la première saison. On retrouve la joyeuse bande de robots façon Pixar pour une balade encore marrante s’amusant à bien se foutre de la gueule des différentes castes actuelles de l’humanité. Mais j’ai trouvé ça anecdotique. Tandis que le second offre une certaine ambiance grâce à une image et un son généreux. Mais rien de spécialement mémorable non plus.

…, les bons…

Un seul pour cette partie : L’essaim. Particularité : il s’agit de l’épisode réalisé par Tim Miller. Casting vocal : présence de Rosario « Ahsoka » Dawson. J’ai adoré l’esthétique globale. C’est fascinant en plus d’être superbe visuellement (certaines images marquent la rétine pour s’inscrire à jamais dans le cerveau). Bémol, la narration laisse à désirer. Plein d’informations sont balancés en laps de temps très court et ce n’est pas limpide.

…, les excellents…

Et maintenant, les meilleurs. Pour le coup, j’ai été épaté d’en avoir adoré autant. On va faire dans l’ordre de préférence de sorte à finir avec mon préféré.

Débutons avec Allez, feu !. À la réalisation, Jennifer Yuh Nelson, réalisatrice de Kung Fu Panda 2 & 3 et Darkest Minds: Rébellion (pas sûr qu’il faille retenir celui-là). Bon, le pitch est ultra-basique. Néanmoins, il y a une vibe que j’adore. À la Predator où un groupe des forces spéciales doit affronter une créature semblant invincible. Le tout respire la poudre et les répliques de mauvais goût sur une animation qui a bu du Red Bull. Bref, c’est bourrin et ça va à fond la caisse donc j’adore.

On enchaîne avec Mauvais voyage, le premier court-métrage réalisé par David Fincher pour Love, Death + Robots (il serait temps après deux saisons). Le David en dit : « Je ne veux pas que ça ressemble à Le Tour du monde en 80 jours. Je voulais que ça ressemble à Alien ». Pour le coup, il y a bien cette ambiance paranoïaque avec une créature mémorable. En plus de son look, j’ai adoré quand elle joue aux marionnettes. Mention spéciale également au comportement atypique de l’équipage (principalement son héros).

Avec 7 minutes au compteur, il s’agit de l’épisode le plus court (tous les autres dépassent 10 minutes). La nuit des petits morts m’a vraiment surpris. Il faut dire qu’il ne ressemble à aucun autre épisode. Le fait de suivre une apocalypse de zombies du point de vue de Dieu a ce petit quelque chose d’incroyablement jouissif. Bref, l’épisode surprise de la saison.

…, les encore plus excellents…

Avec Les rats de Mason, on retrouve un peu l’idée d’Allez, feu. À savoir quelque chose respirant la poudre et l’humour sarcastique. Mais en plus réussi, car difficile de ne pas être touché par le destin de ces rongeurs évolués. J’ai kiffé aussi le côté gore cru.

Dans l’obscurité des profondeurs comporte quelque chose qui m’a toujours fasciné : l’univers horrifique de H. P. Lovecraft. Ça commence tranquillement. Je me dis que je ne vais pas aimer cet épisode. Puis plus les choses avancent, plus l’horreur grandit jusqu’à une confrontation mémorable et surtout un dernier plan à la limite du traumatisme. S’il faut faire un film dans l’univers de Lovecraft, confiez sa réalisation à Jerome Chen.

… et le chef d’œuvre

On termine enfin avec le joyau de la saison. Je pense qu’on peut même le qualifier de chef d’œuvre. Jibaro. Quelle claque ! La réalisation et l’animation sont poussées à son paroxysme. Cette danse mortelle entre un chevalier sourd et une sirène est quelque chose dont on ne se remet pas.

Par marqué par Jibaro.

Conclusion

Après m’avoir légèrement déçu sur sa deuxième saison, j’ai trouvé que Love, Death + Robots a repris du poil de la bête et livré, avec la saison 3, sa meilleure saison. Surtout ne manquez pas le chef d’œuvre Jibaro.

+

  • Un épisode de plus par rapport à la saison 2
  • Bien plus d’excellents épisodes
  • Jibaro

  • RAS de ce côté
9/10
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