Les Chroniques de Coolson : La Cité de la peur (1994)

Passer d’un support à l’autre est souvent casse-gueule. Certaines séries fonctionnent sur un format court, mais deviennent vite longuettes quand elles évoluent en films. C’est pareil pour les sketchs ou les univers d’humoristes. Un sketch de 5 minutes, c’est drôle. Un film de 1h 30 basé sur un sketch de 5 minutes, c’est vite relou. J’en veux pour preuve les Cyprien, les Coco ou autres Chouchous. Et Jean Marie Bigard, en général.

Mais des fois, quand on fait bien les choses et qu’on essaie de se retirer un peu les doigts, ça peut donner des films cultes, intemporels et drôles à en vomir. Alors, on prend sa trompette, du papier et sa Kinoton.

Aujourd’hui, c’est La Cité de la peur !

Sköl ofenstru

La Cité de la peur est un film français (coco putain de rico) sorti le 9 mars 1994 en France et le 23 février 1996 en Espagne, me demandez pas pourquoi, c’est Wikipédia qui dit. Et puis, va sortir ça aux USA, ils vont être surpris. Et puis, ils sont drôles eux ? Et puis, ils ont Alain Chabat eux ? NON MONSIEUR !

La Cité de la peur retrace la vie d’Odile Deray, attachée de presse se battant bec et ongles pour faire reconnaître les qualités de son nouveau film Red Is Dead, dont la sortie sera endeuillée par la mort brutale de son projectionniste. On demandera alors à Serge Karamazov (aucun lien), garde du corps devant s’éloigner de Paris suite à une romance interdite, de veiller sur elle et sur l’acteur principal du film, Simon Jeremy. Simon, un jeune homme simple, ayant malheureusement oublié de prendre ses valises. Ils seront aidés dans leur quête par le commissaire Patrick Tiburce Bialès, qui, si on laisse faire la police son travail, dès qu’ils auront de plus amples informations, croyez bien que nous en serons les premiers informés.

S’en suivra alors une véritable course contre la mort, pour défendre le film, leurs idéaux et savoir qui de l’éléphant ou du rhinocéros est le plus fort.

Pendant ce temps à Veracruz

Le film est écrit et interprété par les Nuls. Je ne les présente pas, ce sont des génies, Alain Chabat, c’est Dieu. Dominique Farrugia a découvert Les Robins Des Bois, c’est Dieu aussi. Chantal Lauby, elle fait des explosions de foufounes, c’est Dieu, Rien à foutre. Et je passe volontairement sur l’intégralité du casting, c’est Dieu un peu partout (Darmon, Bacri, Daniel Gélin, Tcheky Karyo, Valérie Lemercier et autres).

Ils ont décidé de confier la réalisation à Alain Berbérian qui, après avoir réalisé quasiment tous leurs sketchs sur Canal + (ABCD Nuls, Les Nuls, l’émission ), aura essentiellement, passez moi l’expression, “chié de belles merdes » entre Paparazzi, Six-Pack, Le Boulet ou plus récemment, L’Île Aux Trésors, en 2007, avec un Gérard Jugnot en pirate aussi crédible que moi en chroniqueur.

Bon, euh question ? C’est valable ?

Je ne répondrais pas à cette question, c’est une merde. En revanche, je peux vous dire ce qu’il y connaît aux femmes Rick Hunter. Réponse : RIEN !

Par pitié, dites moi que vous avez vu La Cité de la peur. Dites-moi que vous avez vu RRRrrrr !!!, que vous avez vu La Classe américaine, Derrick contre Superman, Casablanca Driver ! Tout ça, ça gravite autour de ces gens-là. Et ces gens-là, ce sont plutôt des bons sa race.

Je viens de faire une chronique entière en ne citant que 0.0001 % des répliques culte, totalement rentrés dans la pop culture française. Et la pop culture française, elle a besoin de ça mes p’tits loulous, parce qu’à l’heure actuelle, l’humour, c’est pas la joie. La musique, c’est pas la joie. La joie, c’est pas la joie.

Et puis, comme je vous l’avais déjà demandé, n’est ce pas plus sympa de danser la Carioca, un savant mélange de foxtrot et de polka, plutôt que de Rech. proj. pr proj. priv. Self Dem. Brt. Poss. S’adr. à l’hô. Mart et plus si affinités ?

Bisous.

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