Petit bijou resplendissant
Fiche
Titre | Good Omens | Titre VO | – |
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Créateurs | Neil Gaiman, Terry Pratchett | ||
Acteurs | David Tennant, Michael Sheen, Frances McDormand, Jon Hamm, Jack Whitehall, Sam Taylor Buck, Adria Arjona, Michael McKean, Miranda Richardson | ||
Saison | Mini-série | Nombre d’épisodes | 6 |
Date de sortie | 31 / 05 / 2019 | Durée | 51 à 58 mn |
Genre | Comédie, Fantastique | Chaîne | Amazon |
Alors que l’Armageddon approche, les armées du Paradis et de l’Enfer recrutent, et les Quatre Cavaliers sont en selle. L’ange Aziraphale et le démon Crowley acceptent d’unir leurs forces pour retrouver l’Antéchrist et mettre fin à la guerre qui anéantira tout. D’après le roman à succès de Terry Pratchett et Neil Gaiman, cette série suit un duo improbable qui tente de sauver le monde. |
Critique
Plusieurs choses m’ont attiré sur cette mini-série Amazon. Déjà, les noms Neil Gaiman, David Tennant et Michael Sheen. En plus, comment ne pas craquer devant le pitch et l’affiche qui envoient du rêve ?
Seul truc qui me faisait un peu flipper avant de me lancer, j’étais également enthousiasmé par American Gods, une série d’ailleurs aussi sur Amazon et aussi de Neil Gaiman, mais au final, c’était surtout un peu chiant malgré quelques bons trucs. La preuve, je ne suis pas du tout motivé à me faire la deuxième saison.
Tout ça pour dire que je m’attendais à être déçu.
Une histoire à raconter, et c’est tout
Dès le départ, Good Omens m’a plongé dans un agréable bain (d’eau bénite – serie joke) chaud. Sans jamais s’arrêter et en déployant des tas et des tas de bonnes idées, elle m’a endormi dans ses bras (et sans le réveil brutal où on se retrouve la tête sous l’eau). En disant que je me suis endormi, on pourrait croire que c’est soporifique, mais pas du tout, c’est juste moi qui merde en me la pétant avec mes métaphores.
Car, et c’est un excellent point, la série a un début, un milieu et une fin. C’est une mini-série de six épisodes. Point. Elle va donc à l’essentiel, à ce qu’elle a à raconter. Rien n’est rallongé pour tenir sur plusieurs saisons. Il n’y en aura pas de deuxième, c’est dit par Gaiman. Bref, la narration est un véritable délice à suivre car elle est très bien rythmée. Toujours vers l’avant. Zéro emmerdement.
Le fantastique et le loufoque, main dans la main
La mini-série embrasse réellement son côté fantastique sans tenter de l’adoucir pour paraître plus réaliste. Ce n’est pas juste un argument marketing, quoi.
Bienvenue, les anges, les démons, les sorcières accompagnées de leurs chasseurs, les cavaliers de l’apocalypse et j’en passe. Le tout forme une sympathique galerie de personnages où chacun est marquant dans son registre. Autant dans l’écriture (parfois superbement loufoque) qu’au niveau du look. Bref, c’est le genre de série où on reconnaît aisément tout le monde et où chacun apporte vraiment. En plus, y a Jack Whitehall que j’adore.
Évidemment, David Tennant et Michael Sheen sont au-dessus du game. Les manières de l’ange Aziraphale joué par Sheen m’ont souvent fait sourire. La dégaine du démon Rampa de Tennant m’a éclaté (je ne me lasse pas de sa façon de se dandiner). L’amitié qui les unit a ce petit quelque chose d’attachant. Je me suis beaucoup amusé à suivre leur tentative d’empêcher l’Apocalypse. Surtout avec l’humour déployé où la dérision et l’incompétence sont souveraines.
Seuls regrets, une conclusion un peu facile et des effets spéciaux trop voyants. Encore que pour ce dernier, j’ai aisément pardonné car le style n’est pas sérieux donc ce côté kitsch lui donne un petit charme. En plus, ils vont vraiment loin dans le délire. Vraiment.
Par Christophe Menat qui se demande pourquoi ils ne font pas plus de mini-séries comme ça, le12 juin 2019.
Conclusion
Après la déception American Gods de Neil Gaiman, Good Omens m’a charmé. Avec sa galerie de personnages XXL, son excellent rythme, son intrigue bourrée de bonnes idées et son côté fantastique pas juste marketing, je me suis éclaté à suivre les aventures de l’ange Aziraphale et du démon Rampa. Un petit bijou, car rare.
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8/10 |